Selon l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) du Québec, le potentiel économique des immigrants est mis en péril à cause des pratiques de discrimination.
En effet, à partir des résultats de cette récente étude de l’IRIS, le chercheur Mathieu Forcier affirme qu’ « avec des taux de scolarisation largement plus élevés que la moyenne des natifs du Québec, les immigrant-es affichent des taux de chômage 2 à 3 fois plus élevés et d’importantes différences salariales. Ces différences sont d’ailleurs plus marquées au Québec qu’au Canada ».
Toujours selon ce dernier « sur le strict plan économique, si les compétences des personnes immigrantes étaient pleinement reconnues, l’économie canadienne gagnerait l’équivalent de 370 000 travailleurs et travailleuses et les revenus des immigrants augmenteraient de 30,7 G$, soit 2,1% du PIB « .
Aussi il y a des problèmes reliés aux connaissances linguistiques des immigrants comme le soulève, Laura Handal, également chercheure à l’IRIS. « La connaissance de l’anglais est mieux récompensée sur le marché de l’emploi que la connaissance du français, selon Madame Handal. Ensuite, un candidat avec un nom franco-québécois a au moins 60% plus de chance d’être convoqué à un entretien d’embauche qu’un candidat avec un nom arabe, latino-américain ou africain. » affirme la chercheure.
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Bonne chance dans votre projet (Zar) a la fin sa reste mon opinion après 4ans, il y a des gens qui ont trouvé ce qu’ils cherchaient, mais on ne peut pas fractionner la réalité économique de celle du sociale…l un a besoin de l autre …on ne cherche pas un poste de directeur ou ministre … mais d un autre cote je ne suis pas venu ici pour nettoyer les WC des autres… pour les autres provinces canadienne, d après des échos il y a plus d opportunité , sa reste a vérifier …
Dans l’idée il y a une réalité économique et une sociale. Le mix n’est pas idéal au regard des chiffres, mais cela remet-il pour autant tout en question ? Lorsque vous êtes parti, les raisons qui ont motivé votre départ étaient elles uniquement économiques ? Et ensuite, il n’y a pas que Quebec au Canada. Pour ma part, je partirai surement sur 2013 malgré un bon niveau de vie en France… on crosie les doigts et adviennent que pourra
Je suis au (Québec) avec ma famil depuis 2009, lissant dernier moi mon pays , mes amis, mon travail et biensur mes parents……….je suis mathématicien avec 10 ans d expériences comme analyste statistique….bref en arrivant j ai trouvé des difficultés pour trouver de travail toujours les mêmes excuses: il faut être 100% bilingue et 5 ans expérienec Québécoise…..pas de pb j ai suivi une formation de 15 mois en comptabilite -finance ….mais, mais, mais sans résultat…aujourd hui Décembre 2012 j ai compris que j ai fais une grande grande erreur de venir ici ….et maintenant je suis entrain de chercher une solution de revenir chez moi et ce n est pas facile…..le Quebec n a pas besoin de main d oeuvre c est une illusion pour faire venir des rêveurs qui vont etre offusquer des la premier tempête d attitude des québécois ….est ce que c est la même chose dans d autres provinces je ne sais pas mais on va essayer …a la fin on rien a perdre car on a perdu nos reves …..
Je suis tout à fait d’accord avec Sabine, les discours sur l’immigration sont loin de la réalité une fois sur place. Je n’ai su que plusieurs mois après mon arrivée près de Montréal que mon diplôme n’était pas reconnu au Québec alors qu’à l’entretien à la Délégation Générale du Québec à Paris le conseiller m’avait assurée que je n’aurais aucun soucis pour trouver un emploi, que j’étais qualifiée et qu’ils manquaient de personnel dans ce domaine … vaste incompréhension,désillusion … J’ai fait plusieurs petits jobs jusqu’à ce que je prenne la décision de rentrer en France parce que si je voulais persister dans ma voie il fallait que je retourne aux études pendant 3 ans !! Quelle immense frustration de savoir qu’avec mon diplôme et mes années d’expérience, le Québec ne voulait finalement pas de moi ! J’aime le Québec et j’aurais aimé y rester davantage mais s’il vous plaît, messieurs du gouvernement, arrêtez de vendre votre pays contre des mensonges. Ce que l’on ne sait pas c’est qu’il y a beaucoup de gens qui rentrent car ils ne sont pas reconnus…
Etudes très pertinente car elle montre le fossé entre la politique d’immigration très dynamique et la réalité du marché de l’emploi.
Il faut agir ! Ensemble nous pouvons trouver des solutions. Le MICC a mis en place plusieurs structures qui réalise un travail magnifique pour favoriser l’intégration des immigrants sur le marché de l’emploi. Malgré leur bonne volonté, les résultats ne sont pas à la hauteur de nos ambitions.
Il nous faut une approche plus professionnelle, mettre en place des systèmes de développement personnel et communautaire, créer un lien avec le monde des affaires. Nous ne pouvons pas laisser un tel potentiel à l’abandon… Laissez vos commentaires si vous aussi vous souhaitez faire changer les choses et nous pourrons aller plus loin dans la réflexion.
Moi j’ai même eu droit à du racisme anti-Français pour un job a 12$ de l’heure comme preparateur de commande…au sein d’une grosse compagnie filiale de Honda et Acura .
Pi pas seulement avec eu j’ai énormément de remarques sur le faite que je sois Français et immigrant au Québec mon C.V est complet mais les remarques des RH ici sont ba vous n’avez pas d’expérience au Québec…
Là le nouveau gouvernement a du pain sur la planche de ce coter là…
S’il y avait vraiment une manque de divers professionnels dans cette province, les études, les expériences et les compétences acquises ailleurs seraient bien vues, considerées et reconnues. (Les informaticiens et infiermiers ne trouvent pas trop de blocage pour travailler dans leurs profession).
C’est pas du tout la connaissance linguistique qui pose problème. Plusieurs professionnels haut qualifiés polyglottes ont du mal à décrocher un entretien. Même les français ont des difficultés. Quoi parler des immigrants d’originaire de l’Amérique Latine, d’origine arabe ou africaine? Mais les qcs vont partout à l’étranger pour vendre la province de Qc comme une terre d’opportunités pour tous et ouverte à la diversité. Comme cela, plusieurs immigrants sont convaincus de tout quitter et arrivent au Qc dans sûrs d’occuper un poste dans leurs métier, de se mettre dans deux ou trois mois au boulot.
La réalité montre bien le contraire et le temps de trouver n’importe quel petit boulot est long aussi.
Après tout l’espoir, tout ce temps passé, les démarches, les sommes dépensées, on tombe de haut quand on réalise le fossé entre la politique d’immigration du gouvernement et la réalité des mentalités sur le marché du travail au Québec. Rassurant tout de même, de voir ça écrit noir sur blanc, car plus besoin de chercher une xxxième raison, du pourquoi, du comment, on arrive même pas à décrocher une entrevue en étant français, avec une maitrise et + 15 ans d’expérience en France et ailleurs. C’est donc bien un fait, mais que l’on ne réalise seulement une fois ici. C’est la méconnaissance quasi générale de ce qui se fait ailleurs qu’au Canada qui est criante. On persiste, mais le désenchantement est quand même là, ça gache un peu tout le reste, dommage !