Je suis allée voir les baleines. Intimidée de rencontrer ses merveilleux mammifères, je rassure mon plus petit en lui disant que nous les verrons d’assez loin, qu’elles seront probablement effrayées par le bruit du bateau et ne s’approcheront pas.
Je suis bien loin de la réalité.
Après une heure de navigation, les moteurs s’arrêtent. Nous sommes une centaine sur le bateau, le brouhaha cesse peu après le ronronnement mécanique. Tout est calme. Nous scrutons la surface de l’eau, à l’affût du moindre mouvement. Une longue masse noire surgit, arrondit son dos et plonge dans un mouvement d’une fluidité incroyable, lent et décomposé.
Ce plongeon est suivi de 100 HOOOOOOOOO émerveillés et parfaitement synchronisés.
À peine remis de cette apparition, un véritable ballet commence sous nos yeux . Au silence recueilli des premières minutes succédent des encouragements enthousiastes. 5 baleines jouent, sortent leurs têtes, se tournent sur le dos puis plongent à moins de 10m du bateau. D’autres nagent en surface, nous sommes encerclés. C’est magique. Le soleil se couche, la lumière est incroyable, le spectacle à couper le souffle.
Après en avoir observé une douzaine, le capitaine annonce qu’il faut prendre le chemin du retour. Le moteur repart. Nous nous éloignons. Tout le monde reste sur le pont, la tête tournée vers les baleines jusqu’à ce qu’elles disparaissent. Le silence régne encore sur le bateau quelques minutes, comme si nous sortions d’un rêve et que nous avions besoin de réaliser ce à quoi nous venions d’assister.
Puis les voix s’élevent, les enfants s’agitent, l’animation reprend.
Cet article est tiré de mon blogue:
Les tribulations d’une française à Montréal:
http://mhlps.wordpress.com
et la page facebook où je partage mes découvertes québécoises:
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