Allo à tous,
Mes passages se font de plus en plus rare, mais je me répète le temps passe vite sans pour autant être pressé ou stressé.
Cela fait un an et demi que l’on est arrivés et tout se passe merveilleusement bien, j’en parlerais plus tard sur un autre post.
Je voudrais continuer ma suite sur la nature en région.
« …..pour la nature et ses paysages….. » tel est un fragment de réponses que les futurs arrivants disent lors de l’entrevue aux bureaux d’immigrations.
Alors pourquoi la quasi totalité du monde se retrouve à Montréal, pour la job ok ! Le plateau Mont-royal est joli c’est un fait, mais ce n’est pas ce à quoi ce monde aspirait au départ.
J’ai la chance de voyager pas mal à travers le Québec et actuellement je suis arrêté pour quelques mois à Sept-Îles sur la côte nord ; certains vont me dire qu’icitte c’est le bout du monde, on en est pas loin il reste une petite poignée de kilomètres avant d’arriver au bout de la 138, mais je leur répondrais que j’ai fait 6000Km pour changer de pays alors 700 de plus ce n’est qu’une broutille.
Je dois avouer que les paysages traversés lors de mes 700 km depuis Lévis sont de toute beauté, ceux qui sont allés jusqu’à Tadoussac ont pu en voir les prémices.
Ces étendues d’eau magnifiques qui nous amène à connaitre la fin du fleuve Saint-Laurent et le début du golfe du même nom est vraiment impressionnante par ce mélange savamment bien créé par cette nature ou on retrouve une fusion de beaucoup de littoraux français, j’ai pu voir ce mix de côtes bretonnes, normandes et atlantiques , entourés de ce relief si propre au Québec et de ses majestueuses forêts de sapins ainsi que ses nombreux cours d’eau et chutes en tout genres, splendide !
Lors de mon arrivée, passage obligé par le traversier de Tadoussac un bélouga nous a accompagné lors de notre traversée afin de nous souhaiter la bienvenue, qui est de bon augure pour mon voyage.
Ensuite Sept-Îles ; elle se situe dans une magnifique baie ou je vous écris actuellement, petite vile de 2500 habitants, je me demande d’ailleurs ou ils sont ! Il n’y a pas de grandes galeries marchandes, mais si vous vous n’êtes pas matérialiste, c’est l’endroit rêvé, les gens quand vous les croisez ils te parlent comme si on se connaissait depuis des années.
On le dira jamais assez mais les gens au Québec sont très chaleureux et ça me fais penser au film « bienvenue chez les ch’tis » ou plus tu montes vers le nord plus c’est chaleureux et généreux.
Il fait beau avec un bon vent en ce moment et les températures agréables, ici lorsque l’on atteint les 24°c et les 29 avec humidex on parle de canicule (si si c’est vrai), c’est tellement plaisant par ailleurs de ne pas suffoquer de chaleur.
Je suis au bord de la mer sur cette petite promenade en bois ou les vagues viennent s’écraser en face de moi en me caressant de temps en temps le visage de ses fines gouttelettes, c’est tranquille il n’y a personne juste ce bruit lancinant et agréable de la mer ; en face on aperçoit une partie de ses iles d’où le nom de cette ville, mais aussi des queues, des nageoires et des geysers d’eau évacués avec grâce, par les baleines de passage . Le soir est agréable aussi avec cet éclairage discret de cette promenade sur le front de mer.
La nature est omniprésente partout d’où qu’on tourne la tête , en longeant le front de mer à 1000M on arrive sur ses plages de sable qui s’étendent sur des kilomètres toujours entourées ses arbres , vous pouvez vous baigner icitte sans apercevoir d’autres personnes tellement il y a de la place , j’ai eu l’occasion de m’y baigner et l’eau n’est pas plus froide que celle de la manche en été ,je l’ai trouvé vraiment bonne ,de plus c’est assez plat et on peut aller très loin à pied , quand c’est la saison on peut aller à la pêche aux coquillages sans se marcher sur les pieds.
Ensuite je suis parti une fin de semaine à la pêche dans un endroit indescriptible et magnifique à la fois que l’on voit souvent en cliché ,ça existe bel et bien , il y a tellement d’eau ici qu’il est impossible ou quasi que 2 pêcheurs différents se retrouvent au même spot ; être au milieu de nulle part au bord d’un lac ou une rivière avec cette petite cascade à proximité et ses majestueux conifères qui te protègent de tout et de rien posés sur un tapis de végétation ou de multitudes de fruits des bois et de champignons comestibles sont à la portée de mains en une invitation à demeurer dans ce lieu que même le temps ne semble pas avoir d’emprise, la nuit tombée on à pu apercevoir une de ses magnifiques aurores loin de la pollution éclairante, ensuite tu t’endors dans la tente avec tous les bruits forestiers en se demandant si une bête ne vas pas venir nous rendre visite.
Vous êtes là ou : vous ne faites qu’un avec la nature, vous oubliez pendant ces moments la civilisation, se retrouve tous vos rêves ce pourquoi on est venus, du moins pour moi.
En France je suis allé dans des endroits sauvages aussi mais pas avec cette particularité indéfinissable de cette fusion entre la nature, le ciel, la terre, l’eau….et aussi ce sentiment incomparable d’être là ou on aurait du être depuis longtemps.
En remontant la côte nord, on aperçoit ces monolithes figés par le temps plantés là par dame nature, et toujours ses paysages sortis de nulle part ailleurs.
L’automne vas arriver doucement et j’ai hâte de voir la nouvelle parure faite de couleurs de ses tableaux vivants.
Nous avons vraiment eu un coup de cœur pour ce petit coin de paradis qui nous correspond, il y a d’autres endroits au Québec aussi beaux j’en suis certain mais celui-ci c’est notre idéal.
J’ai encore été un peu long mais je voulais vous faire partager une partie de notre bonheur……..
Bonne chance et courage à tous les attendeux.
David
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