La vraie vie est dehors…

De dzouve

La vraie vie est dehors !!!!!

Bonjour mes braves, un petit message pour changer un peu le thème de discussion. Rangez vos dossiers, CSQ, et autres visa et parainages ! chicanes, inquiétudes, soucis et traquas. Il n’y a pas de loi canadiennes ici, juste la loi de la nature !

Comme le titre le dit (sans vouloir faire de pub à Toyota) et pour argumenter dans le sens de la publicité que l’on voit sur les vacances au Québec.

Alors je voulais juste vous faire partager le plaisir de ma fin de semaine.

Sans avoir à s’éloigner des grands centre urbains, à seulement 1h30 de Montreal vous pouvez trouver des tres jolies places comme par exemple la réserve faunique de Mastigouche. Place peu connu par rapports aux destinations privilégiées comme tremblant ou Jacques Cartier.

Apres une petite incursion d’une quarantaine de km dans la gravelle et la poussiere, canot sur le toi, pagaie entre les dents (la on commence a se sentir aventurier), nous arrivons donc au Lac St Bernard (sans tonneau de rhum) et hop on embarque sur notre moyen de locomotion du week end (pour le pire et le meilleur).
Le premier lac, est la place pour les familles, avec plages, iles, eau claire et chaude, paradis pour la baignade, mais ce n’était pas une place pour nous, braves et India Jones en herbe.

Extrémité du lac et la, la vraie nature commence. On regarde à droite, puis à gauche et bien non pas de porteurs qui nous attendent. On se résigne donc, sac à dos et canot sur la tête, nous voila parti a travers les arbres pour une petite marche d’échauffement de 100m. Facile !!! Mais de l’autre coté, nous voici dans le royaume des marais et bibites.

Tout petit lac, et la le portage de 1km commence. Pas très long vous me dirais, mais dur pour mes petites épaules meurtries.

Nous voila donc dans le troisieme lac, le Lac Tonnerre, superbe place sauvage et authentique, ou aucun autres courageux ne s’est aventuré, au risque de perdre de vue la belle plage de sable. Mais nous, sans peur et sans reproche, on craint rien ni personnes et l’inconnu nous attire.
Sur ce lac, du fait de la proximité de falaise, un superbe echo nous renvoyait des sons étranges qui ressemblait légèrement à nos cris de fous isolés.
Au milieu des tour de chasse (vides heureusement) nous avons passé la nuit dans un sous bois, au pied de grands sapins sur un tapis d’épines qui nous ont fait un tapis moelleux. Le soir à la pleine lune (ou presque) on est parti en canot, sans faire le moindre remous ni bruit pour écouter la nature qui grouille une fois la grande lampe soleil éteinte, le croassement des crapaud en coeur, les animaux s’affairant dans les sous-bois, les lucioles nous accompagnat pour nous éclairer sans doute.

Le rêve à l’état pur. Et la nuit tellement douce, nous a permis de dormir sans double toi, juste pour profiter de la nature.
Et le matin, réveillé par le chant d’un huard. Cela nous a permis d’entamer le retour l’esprit calme et détendu, avec toute fois un geste brusque de temps en temps (environ toutes les secondes) pour écraser toutes ces bibites, qui, pour les vacances de la construction des humains sont les vacances de la dégustations pour ces petites bestioles affamées. Le retour fut donc tout aussi agréable que l’aller entrecoupé de baignade….