Le Canada aurait dépassé les États-Unis en tant que destination la plus attrayante pour les travailleurs étrangers, selon un rapport de Boston Consulting Group (BCG) et The Network sur les talents mondiaux. Le Canada est en tête de ce classement général. Il est très bien classé parmi les répondants titulaires d’une maîtrise et d’un doctorat, les travailleurs ayant une expérience numérique ainsi que les moins de 30 ans.
Selon les données de ce rapport, la pandémie de COVID-19 a joué un rôle important en affectant les endroits où les travailleurs étrangers préfèrent travailler. Également, la façon dont le pays a réagi à la pandémie a pu influencer les répondants au sondage. Par exemple, le Canada, l’Australie, le Japon, Singapour et la Nouvelle-Zélande ont un nombre de cas relativement faible et figuraient tous dans les dix premiers. En outre, des destinations populaires telles que l’Allemagne et la France ont perdu deux places dans le classement, tandis que l’Italie et l’Espagne ne figuraient pas du tout dans le top dix.
Également, de nombreuses villes célèbres telles que New York, Barcelone et Rome sont désormais des destinations moins attrayantes pour les travailleurs étrangers. D’autres villes moins touchées par le COVID-19 deviennent encore plus populaires, notamment Tokyo, Singapour, Dubaï et Abu Dhabi.
Le déclassement des États-Unis dans ce palmarès vient en outre, du resserrement des mesures d’immigration aux États-Unis, en particulier sous l’administration Trump, a également diminué l’intérêt pour le travail à l’étranger. Un autre facteur qui a peut-être joué un rôle dans la baisse de l’intérêt pour les États-Unis est les troubles sociaux récemment liés à des problèmes d’injustice raciale et de brutalité policière de longue date. Sans ces préoccupations concernant les problèmes politiques, sociaux et de santé en considérant les travailleurs à distance, les États-Unis se classeraient au premier rang, selon l’enquête.
Selon ce rapport, environ 57% des travailleurs sont prêts à travailler à distance. Ces travailleurs sont toujours désireux de travailler à distance pour des entreprises aux États-Unis et au Canada, mais sont généralement plus réservés lorsqu’il s’agit de délocalisation en raison de la pandémie COVID-19.
Pour faire ce rapport, le Boston Consulting Group (BCG) et The Network ont interrogé un total de 209 000 personnes dans 190 pays.
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