De passage en Colombie-britannique cette semaine, Steven Harper, le chef du parti conservateur, a promis de rendre la tâche plus difficile aux passeurs d’immigrants illégaux. Il a aussi expliqué que le Canada était un pays d’immigrants où des milliers de nouveaux arrivants «qui jouent selon les règles» sont accueillis chaque année.
En effet, dans cette province canadienne du Pacifique, près de 80 immigrants tamouls ont été retrouvés il y a plus d’un an au abord du navire Ocean Lady. À l’été 2010, un autre navire, le MV Sun Sea, a également accosté en Colombie-Britannique, avec 490 Tamouls à son bord.
Ces débarquements d’immigrants illégaux avaient lancé toute une polémique au pays parce qu’ils réclamaient le statut de réfugiés. Le chef conservateur estime que le projet de loi C-49, s’il est adopté, enverrait un message clair aux trafiquants d’êtres humains à l’étranger pour les pousser à cesser de cibler le Canada.
Ce projet de loi comprends une réévaluation du statut de réfugié, cinq ans après son obtention, une interdiction pour les immigrants illégaux ayant fait une demande de statut de réfugié de revenir au Canada, une interdiction pour les immigrants illégaux de parrainer des membres de leur famille pendant une période de cinq ans.
Tous les partis d’opposition, Libéraux, NDP et Bloc québécois, critiquent vigoureusement ce projet de loi. Ils maintiennent que les demandeurs du statut de réfugié ne devraient pas être jugés selon la méthode qu’ils ont employée pour venir au Canada.
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