Chaque année, des dizaines de médecins formés à l’étranger pourraient intégrer le réseau de la santé québécois comme « associés cliniques », sous la supervision d’un praticien expérimenté.
Après la pandémie de COVID-19 en 2022, le Collège des médecins du Québec (CMQ) avait exprimé son intérêt pour accroître le nombre de médecins diplômés à l’étranger dans le système de santé. Selon le Dr Mauril Gaudreault, président du Collège, il est essentiel d’explorer les moyens de faciliter leur intégration. Cependant, certaines réticences persistent au sein des facultés de médecine, comme l’avait relevé la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
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Le Collège travaille actuellement sur un projet visant à accueillir, dans les années à venir, des médecins formés à l’étranger qui ne répondent pas totalement aux critères d’admission traditionnels. Ces professionnels, dotés du statut d’associé clinique, pourraient néanmoins jouer un rôle clé dans le système de santé.
Lors des stages d’évaluation, certains candidats démontrent une maîtrise de 70 % à 80 % des compétences requises. Selon le Dr Gaudreault, il est dommage que ces professionnels, bien que compétents, soient souvent exclus du réseau. Le statut d’associé clinique leur permettrait de contribuer aux soins tout en étant encadrés par un médecin diplômé du Québec.
Le Collège estime qu’environ 300 à 350 médecins formés à l’étranger pourraient obtenir ce statut au cours des cinq prochaines années. Actuellement, environ 14 % des permis délivrés par le CMQ reviennent à des diplômés internationaux, incluant les médecins français grâce à un accord de reconnaissance mutuelle. Cela représente plus de 600 nouveaux médecins sur cinq ans.
Les associés cliniques, inscrits officiellement au tableau du Collège, seraient autorisés à exercer sous la supervision constante d’un médecin québécois, que ce soit en médecine de famille ou dans une spécialité. Cette initiative reçoit le soutien du ministère de la Santé, qui considère qu’elle pourrait améliorer l’accès aux soins pour la population.
Certaines provinces, comme l’Alberta, ont déjà recours à des médecins au statut similaire, appelés « associate physicians », qui interviennent dans des disciplines comme la médecine interne, la gastroentérologie ou la cardiologie.
Cependant, le Canada reste en retard en matière de formation de nouveaux médecins par rapport aux pays de l’OCDE, comme le souligne un récent rapport de l’Association médicale canadienne. Selon sa présidente, la Dre Joss Reimer, il est urgent d’accélérer la formation pour résoudre la pénurie actuelle.
Ce projet nécessite des discussions avec divers acteurs, notamment le gouvernement, les fédérations de médecins et l’Office des professions du Québec. Il faudra notamment définir précisément le niveau d’autonomie professionnelle des associés cliniques.
En parallèle, le gouvernement québécois a augmenté les admissions dans les facultés de médecine depuis 2023, avec pour objectif de former 600 nouveaux médecins supplémentaires en quatre ans.
Source : Radio-Canada
Je suis médecin généraliste en République démocratique du Congo.jaimerais immigrer au Canada.
Bonjour,
Ma conjointe et moi sommes des Médecins de famille formés en Russie mais nous avons du mal à venir travailler au Canada, parfois je doute de votre pénurie des Médecins formés à l étranger.
très peu…vu les carences en médecins (de famille ou spécialiste)..
À quand la même chose pour les dentistes ?…
pas encore apparemment , bizarre ce qui se passe vu la carence des médecines dentistes et les autres spécialités . C’est l’ordre qui gouverne et empêche l’entrée des médecins étrangers qui sont très compétents .
c’est le seul pays ou des médecins , travaillent comme des chauffeurs UBER …