Jean Charest a rencontré mercredi 1 er juillet 2009 son homologue français François Fillion, afin de discuter des dossiers de l’entente sur la mobilité de la main-d’oeuvre et des négociations sur un éventuel accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada.
Les deux premiers ministres ont convenu de lancer début 2010 la mise en oeuvre des accords de reconnaissance mutuelle des qualifications et de mobilité de la main d’oeuvre à l’occasion de leur prochaine « rencontre alternée » à Paris.
À ce jour, 11 métiers et 7 professions ont signés l'entente, notamment dans les secteurs aussi divers que le bâtiment, les travailleurs sociaux, les experts comptables ou les avocats. L’objectif est d’assurer la reconnaissance d’une centaine de professions dans les deux pays d’ici 2010.
Le premier ministre du Québec a aussi dû défendre à Paris le mégaprojet de la rivière Romaine sur la Côte-Nord du Québec. En effet, le quotidien Le Monde l'avait qualifié de “monstrueux”. L’écrivain français Jean-Marie G. Le Clézio soutient que les quatre barrages projetés « anéantiront la plus grande partie de la rivière » en plus de priver de son milieu de vie « la tribu indienne » innue. Prix Nobel de littérature en 2008, l’écrivain n’est pas tendre à l’endroit d’Hydro-Québec, « une multinationale caractéristique du grand capitalisme ».
Jean Charest n’a pas cherché à nier les impacts environnementaux du projet de la Romaine. « Une des réalités de la vie, c’est qu’il n’y a pas d’absolu dans le domaine de l’environnement. Il y a des impacts à tout ce que fait l’homme sur la Terre. Il n’y a pas d’utopie. Et dans le cas de l’hydroélectricité, il y a des conséquences », a convenu M. Charest.
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