Cela peut surprendre si on se souvient qu’avant sa première victoire électorale, le gouvernement québécois de la CAQ (Coalition Avenir Québec) avait comme slogan « En prendre moins, mais en prendre soin ». Ces derniers jours, Radio-Canada a rapporté que le Québec sous le gouvernement de François Legault n’a jamais accueilli autant d’immigrants en terre québécoise. Ce dernier a lancé sa campagne électorale dimanche dernier en vue des élections québécoises du 3 octobre prochain.
Ainsi lors de sa première année au pouvoir, François Legault a en effet baissé les seuils d’immigration d’environ 20 %. En 2019, près de 40 000 immigrants permanents se sont installés au Québec.
Mais par la suite, le nombre de personnes arrivées dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) a rapidement explosé. En 2021, près de 36 000 travailleurs étrangers temporaires ont été embauchés au Québec. Le Québec est la seule province au Canada qui a connue une telle augmentation.
Suite à la pandémie le gouvernement de François Legault a voulu compenser les effets de la crise sanitaire et il a ainsi promis d’accueillir 18 000 personnes supplémentaires. Il devrait donc y avoir près de 70 000 nouveaux arrivants en 2022.
Ainsi selon les évaluations de Radio-Canada, en cumulant les résidents permanents (RP) et les temporaires, la barre des 100 000 immigrants – hors étudiants étrangers – sera donc franchie en 2022. Et ces chiffres ne prennent pas en compte, le nombre de travailleurs venant dans le cadre du Programme de mobilité internationale (PMI).
Source: Radio-Canada, Romain Schué
Déclin démographique (refus des entreprises privées de concilier famille et travail depuis les demandes des années 70 ) manque de main-d’oeuvre ou choix des nouvelles générations de ne plus travailler comme leurs aînés selon le vouloir des entreprises …Sauf, que ce nombre d’immigrants admis c’est moins que les autres provinces et de plus le GVT actuel de la CAQ demande plus de liberté au fédéral pour choir ses immigrants .Ne pas négliger dans vos choix, l’inflation de 5 à 6%(surtout la nourriture et le prix très augmenté autant des loyers à Montréal que l’accès à la propriété .CFP