Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, pense que le Québec pourrait recevoir plus de 100 000 immigrants par année tout en protégeant le français. Justin Trudeau a fait cet énoncé lundi dernier lors d’une entrevue à La Presse Canadienne.
« Le Québec a actuellement la pleine capacité d’accueillir 112 000 immigrants par année. […] C’est un constat », a-t-il déclaré à La Presse Canadienne. Et, selon lui, la province a déjà « tous les outils » pour s’assurer que « la quasi-totalité de ces gens-là serait francophone ». Ces propos font suite aux déclarations du premier ministre du Québec, François Legault, qui a affirmé qu’il souhaitait que 100% des immigrants économiques du Québec parlent le français d’ici 2026.
Après cette déclaration, le nouvelle ministre québécoise de l’immigration, Christine Fréchette, n’a pas tardé a affirmé que «c’est au Québec, et au Québec seul, de déterminer ses seuils d’immigration».
Elle a également ajouté que «le Québec a un double défi, qui est unique au Canada: réduire la pénurie de main-d’oeuvre, tout en freinant le déclin du français, ce à quoi M. Trudeau semble rester insensible». La ministre a aussi rappelé que depuis une trentaine d’années, le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral du Canada basé à Ottawa ont convenu d’une entente qui octroie certains pouvoirs au gouvernement québécois en matière d’immigration.
Par la suite, le premier ministre, Justin Trudeau, a précisé sa pensée en affirmant qu’il n’a pas «proposé de chiffres pour le Québec, a-t-il soutenu. J’ai reconnu que le Québec avait la capacité d’augmenter ses seuils d’immigration s’il le voulait. [Les autorités québécoises] ont ces pouvoirs parce que nous reconnaissons l’importance que le Québec a dans la protection de la langue française et de la nation québécoise».
Le gouvernement québécois de François Legault n’a donc pas l’intention de revoir à la hausse sa cible du nombre d’immigrants acceptés pour 2023 qui sera d’un maximum de 50 000 immigrants permanents.
Source: La Presse, La Presse Canadienne
Et il possible à des retraités Français d’immigrés au Québec pour un rapprochement familial (frère)