Le gouvernement du Québec a présenté un nouveau plan d’immigration ambitieux pour les années 2024 et 2025, mettant l’accent sur la maîtrise de la langue française et augmentant le nombre total d’immigrants économiques accueillis.
Selon le plan déposé mercredi à l’Assemblée nationale, la province prévoit d’accueillir 56 500 immigrants économiques annuellement au cours de cette période. Ce total comprend 50 000 admissions régulières et 6500 admissions supplémentaires réservées aux étudiants diplômés dans le cadre du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), un volet distinct pour les « Diplômés du Québec ».
Initialement prévu pour s’étendre jusqu’en 2027, le plan révisé couvre désormais uniquement les années 2024-2025. Ce changement a été révélé lors de la présentation du document par le Premier ministre François Legault, la ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, et le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, lors d’une conférence de presse.
Une révélation notable du plan concerne les exigences linguistiques accrues pour certains résidents non permanents (RNP), notamment les immigrants relevant du programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Ces individus seront désormais tenus de démontrer une maîtrise minimale du français pour le renouvellement de leur permis de travail. Cette mesure vise à renforcer la place du français dans la province, mais des exemptions sont prévues, en particulier pour les travailleurs du secteur alimentaire.
Malgré l’importance de cette mesure, elle affectera une fraction relativement restreinte des 471 000 RNP présents au Québec. Au 31 décembre, par exemple, la province ne comptait que 35 180 titulaires de permis relevant du PTET, majoritairement originaires du Guatemala et du Mexique.
Le plan met également en lumière une cible ambitieuse pour la connaissance du français chez les nouveaux arrivants. Pour la période 2024-2025, il est prévu que 67 % des personnes immigrantes connaissent le français au moment de leur admission, marquant ainsi un engagement ferme du gouvernement en faveur de la promotion et de l’intégration de la langue française.
Source : Radio-Canada
Bonjour à tous
Si une personne se trouve à l’extérieur de son pays pour des raisons humanitaires. Elle ne peut pas subir le test français ou anglais. Qu’est ce qu’elle aura une considération ?
Qu’en est-t-il des diplômés d’un DEP en français de 1800h qui n’ont pas encore leur expérience de 18 mois ? Ca nous concerne aussi la réforme et le retrait de l’exigence d’expérience de travail ou c’est juste les universitaires encore ?