Ce n’est pas une surprise mais les étudiants internationaux qui manquaient dans les universités canadiennes lors de la pandémie reviennent en force au pays selon le taux d’admission des Universités. En effet, les inscriptions ont repris de plus belle selon des données obtenues par le journal quotidien montréalais La Presse auprès d’une dizaine d’établissements. Mais attention, la reprise est réelle, certains étudiants attendent longtemps dans l’incertitude d’obtenir leur permis d’études, tellement que certains songent à reporter leur inscription.
Lors de la pandémie, des universités sondées par La Presse, ont remarqué une légère baisse du nombre d’étudiants étrangers inscrits dans leurs institutions. « La baisse qui a été observée au début de la pandémie fut immédiatement suivie d’un rebond », confirme Neko Likongo, directeur du service des relations internationales et diplomatiques à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).
À l’automne 2020, la population étudiante internationale de l’UQAM avait chuté à 3325 individus, c’est à dire près de 900 étudiants de moins que l’année précédente. Mais dès la rentrée 2021, l’UQAM a recruté 4387 étudiants à l’étranger, une hausse de 32 % par rapport à 2020.
Dans tout le Canada, en 2021, plus de 550 000 demandes de permis d’études ont été traitées par le gouvernement canadien, une hausse de 152 % par rapport à 2020 et 30 % par rapport à 2019. Et selon les estimations actuelles, l’année 2022 devrait battre ce record.
À l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal, le nombre d’étudiants internationaux a augmenté de 39 % entre les années scolaires 2019-2020 et 2021-2022.
Mais des délais persistent, surtout pour les étudiants francophones provenant d’Afrique. Par exemple, à l’Université de Montréal, la hausse des demandes d’admission provenant des pays francophones africains « ne se matérialise pas en inscriptions ensuite ». « On peut penser qu’une partie des étudiants qui ne s’inscrivent pas le font parce qu’ils se voient refuser leur permis d’études », affirme Geneviève O’Meara, porte-parole de l’Université de Montréal.
Source: La Presse
Bonjour. Je me présente je suis un professeur de sport de la Tunisie et j’aimerais bien continuer mes études au Canada.