Le gouvernement canadien avec son ministre de l’immigration, Marc Miller, vient d’annoncer plusieurs importants changements concernant les étudiants étrangers. En effet, à partir du 1er janvier 2024, les exigences financières liées au coût de la vie pour ces étudiants seraient revues à la hausse.
À partir de cette date, tout nouveau demandeur d’un permis d’études devra prouver qu’il dispose de 20 635 $ CAN, soit 75 % du seuil de faible revenu, en plus d’un montant équivalent à sa première année de droits de scolarité et à ses frais de voyage. Selon le gouvernement, cette décision vise à garantir que les étudiants internationaux disposent des ressources financières nécessaires pour subvenir à leurs besoins tout en poursuivant leurs études au Canada.
Jusqu’à présent, les exigences financières relatives au coût de la vie n’avaient pas été mises à jour depuis les années 2000, restant inchangées à 10 000 $ par demandeur. Selon le gouvernement, cette somme ne correspondait plus au coût de la vie actuel au Canada, ce qui mettait de nombreux étudiants internationaux dans une situation financière précaire dès leur arrivée.
Également, pour l’année universitaire de septembre 2024, des mesures supplémentaires, telles que la limitation des visas, pourraient être mises en place pour s’assurer que les établissements d’enseignement désignés fournissent un soutien suffisant aux étudiants internationaux. Cette collaboration impliquera les gouvernements provinciaux et territoriaux, les établissements d’enseignement et d’autres intervenants de l’éducation afin de garantir la réussite des étudiants étrangers au Canada.
Le ministre canadien de l’immigration, Marc Miller, a également fait le point sur trois politiques temporaires concernant les étudiants étrangers. Tout d’abord, la levée de la limite de 20 heures par semaine pour les emplois hors campus pendant une session d’études sera prolongée jusqu’au 30 avril 2024. Ensuite, les étudiants pourront continuer d’inclure le temps d’études en ligne dans la durée d’un futur permis de travail postdiplôme, à condition que ce temps représente moins de 50 % de la durée du programme d’études, pour ceux qui commencent leurs études avant le 1er septembre 2024.
Et finalement, la politique temporaire accordant un permis de travail supplémentaire de 18 mois aux titulaires d’un permis de travail postdiplôme expirant d’ici le 31 décembre 2023 et ne sera plus prolongée.
Source
Crédit photo : Immigrer.com, Université McGill, Montréal
Bonsoir monsieur madame comment vous allez je suis intéressé pour les études
Très simple a lire des explications très claires merci et bravo
Bonjour
Est ce que nous savons si la capacité financière change également en venant en famille et quel est sont montant?