Selon une récente étude de Statistique Canada et de Citoyenneté et Immigration Canada, les immigrants issus de la catégorie économique (immigrants indépendants) ont moins tendance à utiliser l’aide de dernier recours (l’équivalent du RMI français) une fois au pays.
Toujours selon ces données, l’ensemble des différentes catégories d’immigrants tels que les réfugiés, les immigrants économiques et ceux issus du regroupement familial (parrainage) font par contre un peu plus appel à l’aide sociale que la population canadienne en général.
Mais l’utilisation de cette aide gouvernementale communément nommée “bien être social” (BS) diminue avec le temps pour les immigrants de la catégorie économique et aussi pour les immigrants de la catégorie réfugiés. Par contre, la dépendance à ce service semble augmenter pour les immigrants issus du regroupement familial, pas tant de la part des conjoints mais de la part des parents et des grands-parents du parrain.
En 1995, 10,5 % de la population canadienne a bénéficié de ce dernier recours, comparativement à seulement 8,7 % de tous les immigrants de la catégorie économique qui sont arrivés au Canada en 1994. Dix ans plus tard, le taux d’aide sociale pour la population générale a diminué à 5,2 %, ce taux est encore plus faible pour les immigrants économiques, à 2,3 %.
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