Selon une étude de la firme Ipsos Reid, les immigrants installés au Canada, surtout ceux qui sont au pays depuis moins de cinq ans, ont plus de risques de se noyer que les autres habitants du pays parce qu’ils sont quatre fois plus nombreux à ne pas savoir nager.
En effet, selon l’étude réalisée à la demande de la Société de sauvetage dans le cadre de la Semaine nationale de prévention de la noyade, 57% des nouveaux arrivants ont désigné la natation comme l’activité aquatique qu’ils pratiquaient le plus souvent. Malgré leur handicap aquatique, 31% des nouveaux Canadiens se disent nerveux autour de l’eau. Malgré tout, 79% de ces immigrants planifient néanmoins des activités de plaisance ou de baignade cet été.
Pour la Société de sauvetage, cela montre le besoin d’offrir un enseignement et une éducation en sécurité aquatique visant spécifiquement les nouveaux immigrants afin de faire diminuer leurs risques de noyade puisqu’ils possèdent souvent des connaissances ou des expériences différentes des autres Canadiens.
Les Canadiens croient à 93% que tous les enfants devraient suivre des cours de natation à l’école par le biais d’un programme de sécurité aquatique offert par celle-ci. L’étude intitulée L’influence de l’ethnicité lors de la participation à des activités aquatiques et des noyades au Canada est le fruit d’une enquête effectuée auprès de 1032 citoyens, âgés de 18 à 60 ans, dont 599 n’étaient pas nés au Canada. Sa marge d’erreur est de plus ou moins 3,9 à 4,6%, selon groupe d’échantillonnage, et ce, 19 fois sur 20.
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