Les défis continus rencontrés par les immigrants dans l’industrie de la construction au Québec sont mis en avant, malgré une pénurie manifeste de main-d’œuvre. Comme le rapporte le journal montréalais Le Devoir, une étude conduite entre 2021 et 2022 par des organismes affiliés à l’Université de Montréal a révélé des obstacles significatifs liés aux difficultés linguistiques, à la complexité des démarches administratives et aux problèmes associés au statut temporaire. Cette étude, impliquant environ 250 répondants dont des immigrants, employeurs, et acteurs du milieu comme des syndicats, a été inspirée par une initiative de la Commission de la construction du Québec (CCQ) visant à examiner de plus près la relation des immigrants avec cette industrie réglementée, en collaboration avec plusieurs organismes locaux.
Les démarches de reconnaissance professionnelle sont identifiées comme des freins majeurs à l’accès au marché du travail pour les immigrants. L’absence d’accompagnement personnalisé et d’information claire sur la reconnaissance des acquis et des compétences contribue à la complexité du processus. Le statut temporaire, notamment, peut conduire à des situations d’abus, avec des travailleurs recrutés à l’étranger se retrouvant souvent moins bien payés que leurs homologues, et exposés à des risques accrus de marginalisation professionnelle.
La maîtrise de la langue française est un autre obstacle majeur à l’intégration des immigrants dans l’industrie de la construction. L’étude souligne que la non-maîtrise du français peut être discriminatoire, impactant la reconnaissance des compétences, l’accès et le maintien de l’emploi ainsi que l’avancement professionnel. Des témoignages d’immigrants révèlent les défis personnels et professionnels rencontrés en raison de barrières linguistiques.
Face à ces constats, l’étude propose une trentaine de recommandations visant à améliorer l’intégration des immigrants dans l’industrie de la construction. Ces recommandations incluent l’accompagnement individualisé des immigrants, la simplification des démarches de recrutement à l’étranger, et l’offre de services d’accompagnement aux entreprises. L’objectif est de créer des ponts entre les différents acteurs de l’industrie, les institutions publiques, et les organismes communautaires pour faciliter l’intégration des immigrants dans ce secteur clé de l’économie québécoise.
Source : Le Devoir
Bonjour à monsieur Laurent gion mois c’est kemmoe peka boris je suis un citoyen camerounaise motivé dans le domaine du construction bâtiments avec les expériences professionnelles dans le domaine je voudrais être à votre haute personnalité je vous remercie