Selon une étude du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), 48 % des 1000 personnes sondées associent à un « grand » ou à un « très grand » risque l’arrivée de dizaines de milliers d’immigrants par année au Québec ; 28 % à un « moyen » risque et 22 % à un risque « faible » ou « négligeable ».
Le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) pense que le gouvernement québécois devrait faire un effort particulier pour faire comprendre à la population les bienfaits de l’immigration, notamment en ce qui a trait à la pénurie de main-d’œuvre.
Selon la coauteure de l’étude, Ingrid Peignier, le motif de cette crainte peut dépendre de divers éléments comme la perception du répondant par rapport à sa sécurité, son emploi, sa culture ou d’autres raisons.
Les répondants les plus inquiets de cette étude seraient les femmes, les personnes âgées de 55 ans et plus ainsi que les francophones. Selon les résultats de l’étude, 53 % de femmes contre 43 % d’hommes perçoivent des risques « grands » ou « très grands » associés à l’immigration.
Aussi, les Québécois associent un risque plus grand à l’immigration qu’à la pollution de l’air et de l’eau, à la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), au terrorisme ou encore aux épidémies.
Ainsi dans l’esprit des Québécois, l’immigration est « plutôt » ou « très » bénéfique selon un Québécois sur trois (32 %).
Ceci dit, bien d’autres sujets attirent encore plus l’attention des Québécois comme en témoigne cette étude. En effet, des sujets comme l’engorgement des urgences, l’accès aux services de santé et l’infrastructures de transport représentent un plus grand risque selon les Québécois.
Source: Le Devoir
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