Selon la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, des migrants comme les aides familiales résidantes, les travailleurs agricoles saisonniers et certains travailleurs étrangers temporaires peu spécialisés sont victimes d’abus et discriminés du fait de leur origine ethnique, de leur condition sociale ou encore de leur langue.
Ces travailleurs migrants venant majoritairement du Guatemala, du Mexique, des Antilles et des Philippines, se voient octroyer un permis de travail temporaire qui les contraint à un seul emploi et un seul employeur. Mais selon la commission, les employeurs ne leur offrent pas les mêmes conditions de travail et salariales qu’aux travailleurs québécois pour le même type d’emploi ou l’équivalent.
La Commission recommande au gouvernement québécois de mieux encadrer les agences de recrutement des travailleurs migrants et d’offrir à ces derniers une meilleure protection sociale. Et suggère de créer un programme d’immigration permanente pour cette main-d’œuvre peu qualifiée qui vient au Québec pour répondre à un besoin économique.
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