De Izzabelle
Ma visite médicale : ke j’vous raconte …
Salut à tous,
Pour la petite histoire, j’étais quelque peu stressée à l’approche de la visite médicale en raison de problèmes chirurgicaux en cours. J’ai été opérée du poignet en début d’année – fractures et broches, la totale kwa, merci au canasson pour ce sympathique souvenir. Pourtant, ce n’était pas le même que celui qui m’avait cassé 2 côtes un mois auparavant. Bizarre. J’en ai déduit que l’opinion des équidés à mon sujet était unanime. Autant vous dire que j’ai définitivement arrêté l’équitation. J’ai pensé que ce ne devait pas être mon truc 😉 Bref, suite à des complications, et après avoir joué à la chaise musicale avec quelques médecins, il s’avère que je vais à nouveau devoir passer sur le billard. Sachant que tout sera rentré dans l’ordre d’ici à mon départ, je craignais d’être honnête et risquer de voir le traitement de mon dossier retardé jusqu’à résolution complète de ce problème. J’avais demandé conseils aux internautes et leur avis étaient partagés. J’avais donc décidé de voir sur place comment les choses allaient se dérouler et de réagir en fonction.
Jeudi 9 août. A 10h00, direction la radiologue. Elle a réclamé ma carte d’identité et j’ai du lui fournir une photo. Ensuite, la radio pulmonaire : 2 minutes. Puis j’ai fait tilter le tiroir-caisse : 25 euro TILT (non remboursé par la mutu, cela va de soi !)
A 12h00, direction le médecin généraliste. Il a vérifié mon identité sur passeport et a également joint une photo à son dossier.
On en vient à « l’interrogatoire médical » (sic) :
Première question :
– « avez-vous déjà été hospitalisée et/ou opérée ? » Ooops. Voilà qu’il y va carrément, sans autre formalités. Je dois dire que je me suis sentie prise au piège et je n’ai pas pu mentir :
– « oui, j’ai été opérée au poignet »
– « fracture ? »
– « oui »
– « on vous a mis des broches ? »
– « oui » Là, je commence sérieusement à me sentir mal
– « elles sont toujours en place ? »
– « non non » (c’est vrai) Et là, je prends un ton parfaitement détaché et avec l’air de ne pas y toucher : « c’était au début de l’ année. Tout est en ordre. C’est terminé. Histoire classée » Bon benh je ne sais pas trop. Je pense que j’ai du subitement me transformer en une diablesse sans peur et sans reproche. J’ai dit ça avec une telle facilité que j’en ai encore froid dans le dos 😉
– « ok » Quoi, c’est tout ?
Et oui, c’est tout. Il ne m’a même pas demandé si j’avais fait de la kiné, il ne m’a pas réclamé de radios – que j’avais, par prudence, prises avec moi. L’affaire n’avait pas franchement l’air de l’intéresser outre mesure.
Et puis s’en suit toute une série de questions (une vingtaine) du style :
– « diabète ? »
– « allergie ? »
– « problème psychologique ? »
– « perte ou prise de poids soudaine ? »
– « consommation quotidienne de cigarettes ? »
– « consommation quotidienne d’alcool ? » etc.
En fait, j’avais à peine le temps de prononcer le mot « non » qu’il passait déjà à la question suivante. Une formalité.
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Izzabelle
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