La situation de pénurie de main d’oeuvre ne s’estompe pas au Canada. Le nombre de postes vacants dans le secteur privé a atteint de nouveaux sommets au Canada en dépassant 3.3%, mais c’est au Québec que la situation est la plus sévère avec un taux de 4.1%, une augmentation de 0.1% depuis le trimestre précédent. Ce sont 120 800 emplois qui sont à combler juste au Québec pour un total de plus de 314 000 dans l’ensemble de Canada, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
Le taux de postes vacants était également élevé en Colombie-Britannique (3,6 %) et en Ontario (3,3 %). Le taux a augmenté à 1,8 % à l’Île-du-Prince-Édouard, mais il est resté inchangé au Nouveau-Brunswick (2,8 %) alors qu’il a reculé à 2,3 % en Nouvelle-Écosse.
À travers le Canada, le taux de postes vacants a surtout augmenté dans les secteurs de la construction (4,9 %) et des services personnels (4,7 %) où il a dépassé la moyenne nationale. Les secteurs de l’agriculture (3,8 %), de la restauration/hébergement (3,7 %), des services professionnels (3,6 %) et des transports (3,6 %) font aussi face à cette contrainte du marché du travail.
Source : Radio-Canada
Si vraiment il y a autant de poste vacant ,que font les dirigeants canadien. Déjà faut qu’ils nous facilitent l’accès à un emploi avec nos diplômes, expériences français et sans limite d’age au lieu de tous recommencer une fois sur place . Je pense que le Canada doit réfléchir un peu à tout ça
Depuis quelques mois, c’est l’alerte générale au Québec. Pour cause, la pénurie de main-d’œuvre. La solution,faire venir de la main-d’œuvre étrangère….faire pression sur le gouvernement pour autoriser les agencenes spécialisées en immigration pour rechercher des candidats »clefs en mains », dont certaines usent de l’arnaque pour s’enrichir (affaire des Tunisiens à qui l’on a soutiré plus de 9000$ chaque!)
Au fait, a-t-on fait des expertises pour quantifier réellement ce déficit. A t-on fait des études sur le taux de chômage qui touche les immigrants déjà établi au Québec. Sur leur vecu quotidien…Savez vous que la majorité des immigrants occupent des emplois précaires,des emplois gérés à distances par des agences de placement,dont majorité ne se soucient guerre du bien être de leurs employés. Savez vous que les Lois du travail donnent des pouvoirs exorbitants aux employeurs pour recruter, fixer le salaire, congédier des employés. Savez vous que la majorité des pénuries ne sont que virtuelles car il y a des employeurs qui ‘divisent’ un emploi en deux, voir trois postes de 12h à 15 heures par semaines ,donc qu’il y à des gens qui travaillent 12h ou 15h par semaine et qui sont considérés comme des emplois réguliers alors qu’ils cherchent à travailler 35 à 40h. Savez-vous que les emplois sont en majorité gérés par des agences de placement qui, pour la plus part, ‘sous-payent’ les employés..Pourquoi ‘leurrer’ de nouveaux immigrants quand ceux qui sont ici ne sont pas touchés par le ‘plein emploi’, la preuves, beaucoup se rabattent sur des »emplois »comme livreur de pizza ou chauffeurs huber ou autres pour quelques dizaines de dollars à l’heure… et que beaucoup de familles issues de l’immigration,vivement dans UN stress quotidien….Pourquoi chercher à ramener »plus » d’immigrants pour combler ces »emplois manquants » sachant pertinemment qu’une fois ici, il découvreront les conditions de travail et quitteront l’emploi en question en quelques mois,après s’être assurés d’avoir les papiers pour s’établir légalement… Pourquoi »leurrer » ces futurs immigrants sachant que la grande majorité des gens sont prêt à venir s’installer dans cette belle province pour mois de 10 voir 8 dollars à l’heure!! Ce qui les intéressent ce sont les papiers,ensuite ils recherchons l’emploi qui répond le plus à leurs compétences et leurs attentes, médiitez bien le phénomène »harraga »…Peut-être cherche-t-on à ramener des travailleurs saisonniers pour que les employeurs se remplissent plein les poches sans se soucier du bien être des personnes employées, sachant qu’un saisonnier, ça travaille et ça se tait..Le problème est ailleurs.Le problème est dans les salaires de base et des conditions de travail que rares sont les compagnies qui les offrent, comme l’a fait, fièrement, la compagnie québecoise Simon’s. Pourquoi les restaurateurs ne fixent pas le salaire à 15$, au lieu de faire semblant de donner 10$ plus les pourboires.. Pourquoi ne revoit-on pas les mécanismes de fonctionnement des agences de placements. Pourquoi ne revoit-on pas les lois qui régissent le travail,notamment les périodes d’essai ou l’employeur est couvert par une discrétion quasi-militaire, lorsqu’il s’agit de mettre à pied un employé… Je suis convaincu que la majorité des Québecois(ses) de souche ou issues de l’immigration, ne cherchent qu’un travail stable à salaire et conditions décentes, sans stress,sans harcèlement psychologique…À partir de là, nous pourrons établir réellement s’il y a ou pas pénurie de main d’œuvre telle qu' »annoncée.
Dommage qu’il soit très compliqué de s’y rendre et de travailler, lorsqu’on vois les formalités et le coup élevé pour les démarches administratives? Je ne comprend pas! J’ai été très intéressé et motivé, là, je ne le suis plus !
Vous avez tout à fait raison! Il faut ajouter aussi que si tu n’es pas Québécois de souche, avec l’accent Québécois, et avoir été formé au Québec, c’est très difficile d’avoir une carrière vraiment stable. C’est juste la publicité comme à la télé. Je connais beaucoup de gens qui sont là, sur l’aide social, et ils sont incapable de travailler parce qu’on leur refuse les opportunités d’accès sur le marché du travail ou on complique leur situation soit, les papiers ou documents administratif comme vous l’aviez dit. Ne te confier pas sur les statistiques soit disant bas, c’est parce que tout le monde capable de travailler fuient le Québec pour aller dans d’autre 9 provinces du Canada, sinon, si tu veux rester longtemps sans activité professionnelle bienvenue au Québec.
Exact, une fortune mais cela fait partie de leur système. De plus, il faut maintenant passer un test linguistique francophone payant bien entendu, pour justifier une certaine maîtrise dans sa propre langue. Alors que les diplômes fournis dans cette langue, justifient les années d’études acquises dans cette langue maternelle. C’est commercial. Mettre en page de garde une photo clef d’immigration avec un décor nature et de bien-être dans une page web, est pareil qu’un magazine sur une destination vacance découverte au Québec. On se demande réellement si leur préoccupation première est de faire face à ce soit disant baby-boomer? Ou celle de cibler encore plus, les portes-feuilles bien remplis?