De Dracula
Salut tout le monde,
Voici un récit et un vécu un peu différents (pour varier un peu les sujets)
c’était la première fois que nous posions les pieds en terre nord américaine, ma petite famille et moi, c’était un certain mardi 29 août 2006,je ne vous cacherais pas que nous nourrissions un espoir de réussir notre immigration et une faim de découvrir ces terres comme les pionniers jadis. Les premiers jours furent pour nous un veritable supplice (RAMQ,NAS et compagnie) fort heureusement tout s’est bien passé,les services publiques sont d’une efficacité exemplaire.
Nous reçumes nos cartes NAS au bout d’une quinzaine de jours, nos carte RP au bout d’un mois et finalement nos cartes soleil au bout de 2 mois et quelques jours. Ensuite à nous Montréal, nous habitions le plateau, un quartier relativement bien et pratique (proximité de toutes les commodités), nous passions nos journées à vagabonder entre shopping (pour faire plaisir à madame) et les parcs qu’a adoré ma petite, pour le dernier rejeton de 8 mois c’étais surtout les biberons et les calins.
Au bout d’un certain temps nous commençions à nous lasser de ce train de vie surtout que notre trésorerie s’amenuisait à la vitesse de la lumière, ma femme commença à raler et à maudir ce bout de terre, qu’elle regrettait le jour ou elle a voulu immigrer au québec, ces coups de gueule commençait à me contaminer telle un virus jusqu’au jour ou nous déçidâmes de prendre un aller simple en se jurant de ne plus jamais revenir dans ce satané pays.
Chose promise, chose faite nous quittions le québec sans amertume sinon celle d’avoir gaspillé tant de dollar et de temps.
Nous retrouvions notre « nid douillet » au Maroc et nos vieilles habitudes, mais après que les esprits se soient calmés et que nous nous remettions de notre périple une chose incroyable s’est produite, je dirait comme un déclic,je ne sais comment mais je vous assure que c’est la pure réalité, un soir nous étions en train de regarder un film quand soudain nous nous mettions à reparler du Québec et d’un eventuel « retour », l’entousiasme qui était le notre commençait à renaitre en nous tel un feu à partir d’une braise. Mais je ne vous cache pas, nous avons une peur bleue quand à un deuxième essai (nous n’oublierons jamais les remarques déplacées et les regards des proches et des amis après notre retour) bref il nous faut un sacré courage pour refaire un second saut.
J’arrête, j’ai envie de prendre un café pour me remettre les idées en place, déja le fait d’y penser me met la tête en bouillie.
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