Je me souviens avoir lu à de nombreuses reprises sur le forum qu’il ne fallait pas s’imaginer pouvoir s’éloigner de ses anciens démons, fuir les problèmes en changeant de pays.
Je dirais même plus, la distance semble exacerber notre besoin de retrouver ce qui nous constitue, notre culture.
Je ne m’étais jamais vraiment sentie avoir cela en moi, la culture, des us et coutumes, des habitudes de vie spécifiques à mon pays d’origine. Je crois que je ne m’étais pas posée la question. Mais à force de voir à quel point un colis de France me rend heureuse quand quelques mets typiques se retrouvent à l’intérieur, je dois bien avouer que cela me rend un brin nostalgique ( juste un brin ).
Le fait de retrouver ce que l’on connaît nous rassure, nous sécurise, je parle de gastronomie, mais je pourrais parler de magasin ( un Yves Rocher dans mon centre d’achat me fait sauter de joie ! ). pour certains ça sera Ikéa ! ou le café habituellement acheté.
Travaillant auprès des nourrissons je ferais l’analogie avec leur bien-être et leur développement dans un environnement « secure ». Bien sûr nous sommes des adultes, mais autant un bébé s’épanouira dans sa routine quotidienne, avec toujours le même rituel du coucher, les mêmes heures des repas, les mêmes personnes qui graviteront autour de lui autant notre bien-être ( nous, expatriés !) sera intrinsèquement lié à retrouver une routine de vie qui nous correspond.
En tant qu’expatriés la vie nous réserve une belle panoplie de stress, il faut déménager et s’éloigner de nos familles, amis et tout reconstruire. Comment se sentir à nouveau serein dans ce nouveau monde ?
Plus nous retrouverons rapidement nos repères moins le stress sera grand !
Et pour se faire il faut dans un premier temps affronter ses peurs, aller vers les autres, et marcher dans des sentiers inconnus. ( Ne pas hésiter à pousser la porte d’association aidant l’intégration des immigrés ) On aurait tendance à aller plus volontiers vers nos semblables ( pour moi les Français ! ) pour se rassurer qu’on est bien sur la même longueur d’onde ! ( et ne pas faire de gaffes ! )
Mais pourquoi venir dans un pays étranger si l’on ne s’intègre pas à ce qui le constitue ?
On ne pourra être ami avec tous, il ne faut pas se leurrer, l’amitié se crée facilement avec des passions, des idéaux de vie, et caractères communs ! Mais petit à petit l’oiseau fait son nid ( je l’aime bien cette expression ).
Le mot (phrase) de la fin sera : Ne brûlez pas les étapes mais ne vous oubliez pas !
Carpe Diem
Bien à vous
Aloane
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