En effet, l’industrie québécoise de l’assurance est en pénurie de main d’oeuvre car près de 4000 postes seront à pourvoir au cours des quatre prochaines années dans la province en raison du départ massif des baby-boomers à la retraite.
Or, les jeunes Québécois boudent les programmes de formation offerts dans les collèges d’enseignement général et professionnel. Les établissements n’arrivent pas à recruter assez d’étudiants pour pouvoir offrir ces programmes.
Selon certains spécialistes du secteur, les jeunes seraient moins intéressés par une carrière dans le domaine de l’assurance que par celles offertes dans les secteurs de la haute technologie. Pourtant, selon Denis Gagnon, président du groupe Denis Gagnon gestion plus, le niveau de rémunération est très bon et les possibilités d’avancement sont également au rendez-vous. Selon lui, en l’espace de deux trois années, les nouvelles recrues peuvent passer d’un salaire de 35 000 $ CAN à 50 000 $ CAN.
La région de la ville de Québec est particulièrement affectée par cette pénurie de main-d’oeuvre en raison du grand nombre de compagnies d’assurances à y avoir leur siège social.
Pour en savoir plus : JobAssurance.ca
Leave a comment