Bonjour à tous !
C’est exactement ce qu’il m’est arrivé ! Je suis venue au Québec avec un permis de travail temporaire fermé, comme adjointe admin et je me suis retrouvée exploitée par la partenaire de mon employeur, chez qui je vivais, qui n’a pas respecté notre contrat et je me suis retrouvée en situation de vulnérabilité. Pas de soirée, pas de fin de semaine, obligée de me battre pour faire quelques heures d’adjointe (le reste était à m’occuper de l’élevage de poules de sa partenaire, lui faire à manger et tenter de nettoyer sa maison).
J’ai essayé de parler à mon employeur mais sa partenaire étant toujours présente, il n’a pas entendu ma détresse et s’est rangé du côté de sa partenaire! En plus, je n’avais pas reçu de salaire durant tout le temps chez eux (presque 3 mois).
Ne sachant pas quoi faire pour m’en sortir, j’ai heureusement, pu expliquer ma situation à l’IRCC qui a tout de suite reconnu ma situation de vulnérabilité et après quelques semaines, j’ai obtenu mon permis de travail ouvert et trouvé un emploi loin de mon employeur abusif !
Je continue donc avec grand enthousiasme mon expérience québécoise et j’en suis super heureuse !
Témoignage de Dominique suite à la publication de l’article sur les permis fermés
La situation décrite ici met en lumière les défis et les risques auxquels sont confrontés de nombreux travailleurs temporaires à l’étranger, qui quittent leur pays d’origine avec l’espoir de meilleures opportunités et d’une meilleure qualité de vie. Il est alarmant de constater à quel point une personne peut être exploitée, surtout quand elle est isolée et dépendante de son employeur pour son séjour et son gagne-pain. La réactivité de l’IRCC dans cette affaire est certes louable, mais elle soulève aussi une question cruciale : combien d’autres personnes vivent des situations similaires sans être entendues ou aidées ? Il est essentiel que des mesures préventives soient mises en place pour protéger ces travailleurs vulnérables et garantir leurs droits fondamentaux. Il est de la responsabilité de tous – autorités, employeurs et société civile – de veiller à ce que le rêve d’une vie meilleure ne se transforme pas en cauchemar.
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