Cela faisait des années qu’on n’avait pas vu à Montréal un taux d’inoccupation si élevé.
En effet, selon les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la métropole québécoise a franchi la barre des 4 % cet automne. Pour retrouver un taux si élevé, il faut revenir à 1998.
Ainsi les nouveaux arrivants sont désormais favorisés dans ce marché où le locataire se fait plus rare.
Comment expliquer ce phénomène? Selon Francis Cortellino, chef analyste à la SCHL pour Montréal, ce revirement s’explique surtout par le recul du nombre de nouveaux arrivants dans la métropole depuis quelques années. « Il y a eu une baisse quand même importante du solde migratoire. Montréal accueillait entre 30 000 et 34 000 nouveaux résidants il y a quelques années, contre 22 000 l’an dernier. »
Et ce recul de la demande de logement devrait se faire encore plus sentir cette année. Actuellement, les prévisions laissent entrevoir un solde migratoire d’environ 20 000 nouveaux arrivants en 2015 dans la métropole.
On considère le point d’équilibre du marché entre locataire et propriétaire lorsque le taux d’inoccupation est à 3%. Nous sommes bien loin du début des années 2000 où Montréal connaissait une véritable crise du logement.
Dans l’ensemble du Canada, le taux d’inoccupation des appartements a enregistré une hausse généralisée, il est passé de 2,8 % à 3,3 % depuis un an.
Source: La Presse, SCHL
Eh bien avec cette grande claque qu’on vient de recevoir en France, vous allez peut-être avoir plus d’arrivants dans quelque temps…