Selon les statistiques de l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ), les femmes immigrantes représentaient 14,9 % de l’ensemble des femmes au Québec, tandis que les hommes immigrés constituaient 14,3 % de la population masculine pour l’année 2021.
Parmi les personnes immigrantes, la part des immigrantes issues de l’immigration économique était légèrement inférieure à celle des hommes, avec respectivement 51,3 % et 58,4 %. En termes d’admission, les hommes étaient plus fréquemment admis en tant que demandeurs principaux (32,4 % contre 20,3 % pour les femmes), tandis que les femmes étaient plus souvent reçues à titre de demandeurs secondaires, notamment en tant que conjointes ou personnes à charge (31,0 % contre 25,9 % pour les hommes).
Les femmes immigrantes étaient proportionnellement plus nombreuses à être parrainées par un membre de la famille (30,9 % contre 22,1 % pour les hommes). Cependant, elles étaient proportionnellement moins représentées parmi les personnes reconnues comme réfugiées (16,3 % contre 18,1 % pour les hommes).
En ce qui concerne le lieu de naissance des immigrantes, l’Asie dominait avec une part prépondérante, suivie de l’Europe, de l’Afrique, des Amériques et de l’Océanie ou d’autres lieux. La répartition des hommes immigrants selon le lieu de naissance était assez similaire.
En parallèle, les femmes issues de minorités visibles représentaient 16,2 % de l’ensemble des femmes au Québec, un pourcentage similaire à celui des hommes (16,0 %). Comparativement à leur part dans l’ensemble de la population issue de minorités visibles (50,6 %), les femmes étaient surreprésentées parmi certaines ethnies telles que les Japonaises (58,8 %), les Philippines (57,0 %) et les Chinoises (55,4 %), tandis qu’elles étaient sous-représentées parmi les personnes sud-asiatiques (47,5 %) et arabes (47,5 %).
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