De Ninos
Premières impressions de Montréal
Je rentre de mon premier voyage à Montréal. Je voulais voir l’hiver à Montréal. Hé bien, j’ai vu. J’ai eu droit aux grosses chutes de neige : 50 cm, puis encore 40 cm le lendemain
Bien que mon voyage fut cours, deux semaines, je vous livre mes impressions, celles de la découverte du Québec.
LA VILLE DE MONTREAL
Je n’avais jamais vu une grande ville sous la neige. Jusqu’à présent, la neige était pour moi un lieu de vacances. On y va pour faire du ski.
Que c’est beau Montréal sous l’épais manteau blanc. La ville est calme. Pas de klaxon. Les voitures roulent au pas et patientent gentillement.
A part le centre ville, il y a trés peu d’immeuble. La plus part des maisons ont trois niveaux, ce qui donne un ensemble homogène et pas étouffant. La lumière pénètre.
Un point négatif. La voiture est partout. Il manque des rues piétonnes. Quelle dommage que la rue St Catherine ne le soit pas.
LA NEIGE
J’ai pu assister au déneigement. Quelle organisation pour déneiger la ville !
Moi qui vis à Perpignan, je regardais ca avec intérêt.
D’abord le chasse neige passe et fait un mur de neige sur le coté. Pas rigolo pour les voitures garées.
Ensuite, on indique par des panneaux que le stationnement est interdit pour permettre le déneigement. La grosse machine avale le tas de neige pour l’envoyer dans le gros camion.
Personne ne se plaint de cette neige, ni du froid. On marche sur les trottoirs enneigés (en attendant qu’ils soient déneigés, ce qui peut durer quelques jours). Pour moi, ca devient moins drole lorsque la neige commence à fondre. C’est tout trempé et quand on marche, ca fait « floc ». Les aborts des trottoirs se transforment en pataugoire qu’il faut enjamber. Même les femmes élégantes s’aventurent dans la pataugeoire dans la bonne humeur.
Bein sûr, la tenue vestimentaire est adaptée. Le bonnet sur la tête est vital. Si certains conservent une certaine élégance dans la tenue de ville, la chaussure rappelle qu’on est dans la neige. Les jolis mocassins ou talon aiguilles, à éviter. C’est plutôt la grosse « godasse » à semelle bien épaisse. Il existe aussi la surchaussures en plastique. On conserve sa jolie chaussure pour aller au bureau, mais on la mets dans une autre, un peu plus grande et surtout étanche.
Inconvénient à cette tenue d’hiver : les femmes sont toutes en pantalon. C’est promis, j’y retourne cet été.
Je rentre dans une agence de voyage. On me demande de me déchausser. Ca surprend. Je poursuis la conversation … en chaussette. Vous n’avez jamais eu l’angoisse de la chaussette pas nette ?
LA LANGUE
Quelques petites différences du québécois.
Je suis au téléphone. A la fin de la conversation, je dis « a revoir ». La gentille dame me répond « bonjour ». Je me renseigne. En Québécois, « bonjour » c’est « au revoir ». La prochaine fois, je me mets au québécois. Cette fois à la fin de la conversation, je prends les devant en disant fièrement « bonjour ». Elle me répond « au revoir ». Il faut savoir jongler !
Au restaurant, à la fin des menus, il est écrit « un allongé ». Mais qui c’est qu’on allonge ? C’est le café. L’allongé, c’est le , mauvais, café américain. Pour un vrai café, demander un expresso.
Chaque fois que je remercie la serveuse, elle me répond « bienvenue ». Ca surprend, non !
Au cinéma, on peut manger des « grains de maïs éclatés ». Ne cherchez pas, c’est du pop corn.
Comme quoi, c’est pas compliqué de parler francais. Si les francais savaient parler anglais, ils n’utiliseraient pas tous ces anglisismes.
Et le bilinguisme. Avant de m’adresser à quelqu’un, je me pose la question : en francais ou anglais.
ILS SONT GENTILS
J’ai apprécié la gentillesse extrême des québécois. Les commercants veulent toujours m’aider. Je rentre dans une libairie pour acheter une grammaire anglaise (ben, il faut que je perfectionne mon anglais). La charmante vendeuse passe du temps à me conseiller. En attendant que je fasse le choix, elle me voit encombré d’un gros livre (l’annuaire du Québec, intéressant) et me propose gentillement de me débarrasser en le déposant à la caisse. Tant d’attention, ca donne envie d’acheter des livres.
Dans le métro, aucune précipitation. En tant que touriste, je n’allais pas moins vite. Essayer de trainer dans le métro parisien sans se faire bousculer !
LES QUEBECOISES
On dit que les Québécoises se comportent comme des hommes. Un exemple avec de la neige bien sûr. J’admirais une grosse … voiture en stationnement embourbée dans la neige. La jeune conductrice était armée d’une grosse pelle. Elle déneigeait patiemment sans montrer le moindre signe de désespoir, sûre qu’elle y arriverait. Grand seigneur, je lui est proposée de pousser sa voiture. Elle a accepté, rangé sa pelle. J’ai poussé et hop, la voiture est sortie. J’ai eu un merci. J’étais content de ma BA.
Vivement cet été. J’y retourne. J’ai remarqué tous ces arbres et ses parcs. Ca doit être joli l’été.
Ninos
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