Revirement de situation! Le gouvernement du Québec vient d’annoncer son intention d’assouplir les critères d’immigration pour les étudiants francophones diplômés, suite à une baisse significative du nombre d’étudiants étrangers souhaitant rester dans la province. Les demandes de sélection permanente ont en effet chuté de 60 % entre 2020 et 2022, passant de 5465 demandes en 2020 à 2268 en 2022.
La réforme du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), instaurée en 2020 par l’ancien ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette, avait pour objectif initial de rétablir un équilibre dans les programmes d’immigration. Cependant, les conséquences de cette réforme ont été une baisse de l’attractivité du Québec pour les étudiants francophones diplômés, due au durcissement des conditions de sélection, notamment l’ajout d’une expérience de travail de 12 à 18 mois selon la formation initiale.
Face à cette situation, le gouvernement Legault, sous l’impulsion de la ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, souhaite alléger les critères d’accès au PEQ pour les diplômés étrangers francophones. Les détails de cette réforme devraient être annoncés prochainement, et la révision à la baisse des critères d’expérience de travail pour les diplômés francophones est l’un des changements envisagés.
Le gouvernement du Québec reconnaît la richesse apportée par les étudiants internationaux francophones et souhaite donc favoriser une immigration francophone et francotrope. Les milieux des affaires et de l’enseignement supérieur saluent cette décision. Charles Milliard, président de la Fédération de la chambre de commerce du Québec, souligne l’importance de garder des talents francophones et francophiles. De son côté, Bernard Tremblay, président de la Fédération des cégeps, estime que le Québec doit miser sur les étudiants francophones diplômés.
Claire Launay, porte-parole de l’organisme Le Québec c’est nous aussi, souligne la nécessité pour la province d’être plus attractive que les autres provinces canadiennes pour retenir les étudiants internationaux déjà intégrés. Elle encourage également le gouvernement à créer de nouvelles voies d’accès à la résidence permanente et à augmenter les seuils d’immigration pour éviter la précarité des statuts temporaires.
Les réactions de la classe politique sont aussi positives. Selon le parti Québec solidaire, le recul du gouvernement sur le PEQ est «une belle victoire pour les jeunes». Pour sa part, le Parti libéral du Québec réclame désormais l’abandon complet de la réforme du PEQ, qui, selon les élus libéraux, a fait perdre de « nombreux talents au Québec ».
En conclusion, le Québec se dirige vers des changements visant à faciliter l’accès au PEQ pour les diplômés francophones et renforcer son attractivité en tant que destination d’immigration. Nous vous invitons à partager vos expériences et vos opinions sur ce sujet dans les commentaires ci-dessous. Avez-vous été affecté par la réforme du PEQ ? Pensez-vous que les changements proposés par le gouvernement Legault sont suffisants pour attirer et retenir les talents francophones ? Quelles autres mesures pourraient être mises en place pour favoriser l’intégration des étudiants internationaux francophones ? N’hésitez pas à rejoindre la discussion et à partager votre point de vue. Vous pouvez venir en discuter sur le forum de discussion, une discussion est déjà en cours sur le sujet.
Source : Radio-Canada
je propose de réintégrer ceux qui ont perdu leur statut de résident permanent pour une raison ou autre car ils sont déjà adaptés aux régime de vie canadien
Il serait aussi de réduire la capacité financière car une famille avec 4 enfants c’est beaucoup trop demander 40 000 euros c’est tour de même un grand freins pour ces familles qui est de la futur main d’œuvre mine de rien
Je suis étudiant étranger francophone, ce sera une bonne mesure pour nous les étudiants (es) étrangers (eres) et pour le Québec qui priorise une immigration francophone. Cependant, ma réflexion va au delà. Si le Québec veut attirer des gens dans les régions dans une optique de déconcentration des grandes villes , il faut vraiment penser à faciliter la résidence permanente à des étudiants (es )diplomés (es) pour les attirer en région. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles ils/elles seront interessés à s’installer en région. L’accès au logement en est un par exemple.Une mesure comme ça favoriserait sans doute le développement des régions et le developement dans la province.