De Stadak
Qu’est ce qui vous rend heureux au Québec, bonheurs simples
Tiens, je n’avais pas réalisé qu’on pouvait répondre, même si on est Québéco-Québécois.
Bon, bon, bon. Qu’est-ce qui me rend heureux au Québec ?
Partir voir des amis, qui vivent dans les Cantons de l’Est, au bord du lac Aylmer, et sentir chez eux le calme absolu. La tranquilité d’esprit avec un grand « T ».
L’eau.
L’eau du Québec, qui est omi-présente. De l’eau douce. Dans le fleuve, immense au milieu de nous. Dans les rivières, qui nous drainent, comme elles drainent le pays. Et les lacs, bulles de paix qui pullulent au tournant d’une épinette.
L’eau au Québec fait partie de nous. Mais ce n’est pas une mer, elle qui isole, elle qui se perd dans l’infini.
Au Québec, l’eau nous renvoie à nous-mêmes. Quand je regarde le fleuve, je pense à plein de monde. Je pense aux gens qui sont dans le bout de Rimouski, de Matane, de Gaspé, de Sept-Îles. Aux gens de Trois-Rivières, à toute la (grosse) gang de Montréal, aux madelinots. Au monde de Gatineau, tiens, qui sont branchés sur le reste du Québec via l’Outaouais. Tout comme idem pour le Saguenay, et le lac Saint-Jean. Mon ordinateur est allumé parce que des flyés un jour arnachèrent la Manicouagan, un jour La Grande Rivière.
Quand on regarde un cours d’eau au Québec, à qui de nos connaissances ne pourrions-nous pas penser ?
Les lacs, eux, nous renvoient à nous-mêmes, tout partout qu’ils sont.
Le Québec me rend heureux parce que c’est le plus beau pays d’eau qui soit, un peu endormi autour de ses « Chemins qui marche », pour paraphraser ceux qui avaient ainsi nommé le Richelieu, il y a longtemps, bien longtemps.
Le Québec me rend heureux parce qu’il me procure les rêves tranquiles de ses lacs, les passions fougueuses de ses rivières, et la certitude que ces rêves et ces passions trouveront leur esturaire, comme le Saint-Laurent est certain de trouver la mer.
Leave a comment