De Matula
Cela fait près de 13 ans que je suis expatrié au Canada, Québec et voilà j’en ai marre, j’ai vraiment le goût de revenir. J’ai deux soucis intimement liés. Ma femme est québécoise, nous avons tout les deux des bons salaires et quitter le Québec pour elle serait
difficile surtout qu’elle n’est pas sur de retrouver de l’emploi facilement (elle est fonctionnaire au fédéral) et pour ma part je bosse en communication dans une think tank à Ottawa mais je ne pense pas que ce soit un saut difficile de mon côté. En gros il faudrait faire un plan de match, combien d’argent mettre de côté pour revenir.
Depuis que j’ai un enfant, je trouve que c’est de plus en plus dur derester loin de la famille et même si revenir en France symbolise pas forcement un mode de vie aussi bon que celui dans lequel je suis actuellement, j’avoue déprimer depuis pas mal de temps… surtout quand l’hiver arrive! Je serai prêt à m’installer partout en province (surtout pas les grandes villes!!) dont Quimper, Metz ou autre ville.
Mais comment convaincre ma femme… ça c’est la question qui me déchire à un tel point que je me demande si un jour je vais pas décider de repartir sans elle, ça m’angoisse grave…
Si vous avez une idée de comment réussir à entreprendre les démarchentcar je crois que le plus gros problème que ma femme voit dans ce projet c’est la part d’inconnu au grand saut.
Je tiens à dire que je suis parti un peu par fuite de la France, j’ai perdu ma mère à 18 ans, j’ai loupé mon bac fr et en même temps j’ai été pris dans école de graphisme au Québec. Au début je voulais renié un peu tout ce qui était de France, symbolisant pour moi un peu trop pour moi, un côté trop vieux versus un nouveau continent, un nouveau départ et surtout quand tu vois les médias, te montrant le nouveau continent comme l’aspiration à un avenir meilleur.
Aujourd’hui je fais la constatation que ce que je pensais mauvais, ou pas assez dans le move (une belle fausse idée vendue à la pelle par l’industrie publicitaire, en mettant tout en anglais à la fin et en montrant les belles villes nord amércaines….), n’est au contraire que bénéfique et voir dans une maison datant du 15e siècle comme quelque chose de vétuste, je vois aujourd’hui toute cette richesse rempli d’histoire de gens qui sont passés par là.
Disons que je ne suis pas parti de France pour les bonnes raisons et aujourd’hui j’ai l’impression que ça me rattrape…
Merci pour vos avis.
Mat.
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