Saint Jean Baptiste.
En vivant pour la deuxième fois l’événement de la Saint Jean Baptiste, qui rappelons-le, est la fête nationale du Québec, je me dis que vraiment, la France est un pays particulier. En effet, depuis mon enfance, le 14 juillet ne signifie pas grand chose, tant le patriotisme français est inexistant. On retient seulement que c’est l’anniversaire de la révolution française, et mis à part les festivités du bicentenaire de 1989, la fête nationale tricolore me paraît…. bien incolore. Plus grave, ce patriotisme laisse plutôt place à un chauvinisme typique de tous les instants, qui nous est souvent reproché.
C’est ce que je vois autour de moi qui m’amène à cette réflexion : ici les drapeaux bleus et blancs fleurissent partout au moment de la fête nationale, et servent de témoin à l’amour que les québécois portent au Québec. Il suffit d’en parler avec eux, cette fête est très importante. Les Québécois semblent liés par un sentiment d’appartenance à une même collectivité, notamment culturelle et linguistique, et la Saint Jean est l’occasion de le manifester. Manifestation de fierté, d’appartenance, symbolique du drapeau, mais on semble loin du nationalisme poussiéreux et arrogant. Les cérémonies ne sont qu’une partie de l’événement comparées aux fêtes de quartier ou de villages. On ne peut cependant laisser de côté la signification politique de la Saint Jean Baptiste. Une semaine avant la fête nationale officielle – celle du Canada le 1er juillet – la province du Québec tient la sienne, la qualifie également de « nationale », et se différencie des autres provinces par la date de l’événement…. Pour ceux qui sont intéressés par l’histoire et évolution de cette fête, l’article de Hélène Belzile sur http://www.canoe.qc.ca/ est intéressant.
Redflag.
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