Le gouvernement canadien, sous la direction de Justin Trudeau, a confirmé le maintien de ses objectifs d’immigration pour 2024 et 2025, avec un seuil fixé respectivement à 485 000 et 500 000 nouveaux arrivants. Cette décision, en ligne avec les projections antérieures, marque une continuité dans la politique d’immigration du pays. Cependant, une nouveauté de taille a été annoncée : à partir de 2026, un plafonnement sera mis en place, maintenant le nombre de nouveaux résidents permanents à 500 000 par an.
Seuils d’immigration du Canada pour les années 2024-2026
Catégorie d’immigrant | 2024 | 2025 | 2026 |
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Admissions globales de résidents permanents | 485,000 | 500,000 | 500,000 |
Admissions globales francophones hors Québec | 26,100 | 31,500 | 36,000 |
Total Économique | 281,135 | 301,250 | 301,250 |
Total Familial | 114,000 | 118,000 | 118,000 |
Total Réfugiés et personnes protégées | 76,115 | 72,750 | 72,750 |
Total Humanitaire & Autres | 13,750 | 8,000 | 8,000 |
En conférence de presse à Ottawa, le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a souligné l’importance de cette stratégie pour répondre aux besoins du marché du travail canadien, tout en considérant la capacité d’accueil des provinces. Cette politique vise non seulement à soutenir la croissance économique du pays, mais aussi à gérer de manière plus efficace l’intégration des immigrants, en assurant leur répartition et leur installation conforme aux capacités et besoins régionaux.
Cette confirmation du seuil d’immigration à un demi-million à partir de 2025, puis son plafonnement l’année suivante, illustre l’équilibre que le gouvernement souhaite trouver entre les impératifs économiques, tels que la pénurie de main-d’œuvre dans des secteurs clés, et les défis sociaux, notamment en matière de logement et d’intégration culturelle. Cette approche reflète également la volonté d’Ottawa de sélectionner méticuleusement ces nouveaux Canadiens, non seulement pour répondre aux besoins immédiats de l’économie, mais aussi pour promouvoir une intégration harmonieuse et durable dans la société canadienne.
Ce choix stratégique arrive à un moment où le Canada fait face à des défis significatifs, comme la crise du logement et le vieillissement de sa population. Le ministre Miller a abordé ces sujets, en soulignant notamment que 35 % des nouveaux résidents permanents pour l’année prochaine sont déjà présents et logés dans le pays. Il a aussi rappelé l’urgence de combler les postes vacants dans l’industrie de la construction, essentielle pour résoudre la crise du logement. Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), il serait nécessaire de construire 3,5 millions de nouveaux logements d’ici la fin de la décennie pour répondre à la demande croissante.
Par ailleurs, la question de l’immigration francophone hors Québec a également été mise en avant, avec des objectifs d’augmentation progressifs jusqu’à atteindre 8 % en 2026. Cette annonce a cependant suscité des critiques de la part de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et du chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, ce dernier reprochant au gouvernement fédéral un manque de consultation avec les provinces et territoires, notamment le Québec.
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