Le Nouveau-Brunswick a annoncé la suspension de deux volets clés de ses programmes d’immigration pour le reste de l’année 2024, après avoir atteint le quota de 2000 candidats fixé pour cette année. La mesure, qui prendra fin en janvier 2025, a été confirmée par Paul Bradley, porte-parole du ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail.
Selon Paul Bradley, cette pause permettra d’éviter que les demandeurs ne perdent inutilement leur temps sur des demandes qui ne pourraient pas être traitées actuellement. Le nombre exact de demandes reçues avant cette annonce n’a cependant pas été précisé.
Ce gel des programmes a des répercussions notables sur le marché du travail local. Nousheen Pourjahani, consultante en immigration à Fredericton, explique que ces suspensions affectent non seulement les candidats, mais aussi les employeurs et la communauté en général. Des postes, notamment occasionnels, restent vacants faute de candidats suffisants. Elle ajoute que les étudiants étrangers diplômés désireux d’obtenir la résidence permanente sont également touchés par cette mesure.
En 2023, le gouvernement de cette province de l’est du Canada avait aussi annoncé une pause de ces programmes d’immigration.
Le gouvernement fédéral, qui fixe le nombre de candidats que chaque province peut accueillir, avait alloué 5500 certificats de désignation au Nouveau-Brunswick cette année. Ces certificats sont essentiels pour les étrangers souhaitant obtenir la résidence permanente via le programme des candidats des provinces ou le programme d’immigration au Canada atlantique, ce dernier nécessitant le soutien d’un employeur local.
Paul Bradley a signalé que la province cherche à obtenir davantage de flexibilité pour répartir ces certificats en fonction de la demande et souhaite également de légères augmentations du quota dans le programme des candidats. Cette démarche intervient alors que le premier ministre Justin Trudeau a récemment annoncé une révision du nombre de résidents permanents acceptés chaque année par le Canada, soulignant que cette décision prendra en compte les besoins des provinces et les délais de traitement des demandes.
Cette suspension s’inscrit dans un contexte où le Nouveau-Brunswick connaît une augmentation significative de sa population, avec environ 50 000 nouveaux résidents en 2022 et 2023, les immigrants permanents représentant 40 % de ce total, selon Statistique Canada.
Source : Radio-Canada
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