Alors que la plupart des pays d’Europe traversent une crise qui frappent particulièrement les jeunes, le Canada vit une situation exactement à l’opposé. Les chiffres de l’emploi sont plutôt reluisants avec un taux de chômage très bas, au plus bas depuis des décennies, et dans certaines provinces comme le Québec, c’est carrément un record historique d’employabilité. Le taux de chômage est particulièrement à la baisse chez les jeunes, à 10,6 %, deux points de pourcentage de moins qu’il y a un an. On parle donc désormais de plein emploi, tant la situation est en faveur des chercheurs d’emploi. Actuellement, des dizaines de professions sont en pénurie sévère et les gouvernements utilisent des stratégies pour attirer de nouveaux arrivants au Canada ou directement dans leur province en déployant des programmes d’immigration adaptés à ces impératifs du monde du travail.
Cette opportunité n’échappe pas aux jeunes Français et Belges qui se bousculent aux portes des services d’immigration pour venir s’installer au Québec. Des séances d’informations ont été organisées à Bruxelles, Namur et Liège, en collaboration avec le Forem et Actiris.
« Ici, on ne trouve pas d’emploi. Alors, on se dit : pourquoi ne pas tenter notre chance ailleurs ? » explique une candidate à l’embauche, présente à la permanence organisée Place Anneessens, à Bruxelles. Dans la file, une autre ironise: « En Belgique, sur une offre d’emploi, on nous demande 50 ans d’expérience, 120 compétences à maîtriser totalement et, dans le même temps, de ne pas avoir trop de diplômes… C’est absurde ! Ce sera peut-être un peu moins farfelu là-bas« . Un autre chercheur d’emploi en quête d’informations sur le Québec qualifie le marché belge de « désespérant » et dit vouloir quitter « pour changer d’air. »
Quelle que soit leur situation, les demandeurs d’emploi sont très nombreux à manifester leur intérêt. « C’est plus qu’une attirance ! C’est carrément le cri du coeur, lance Jessica Mathy, d’Actiris. On a plus de 9000 demandeurs d’emploi, inscrits ici chez Actiris, qui ont indiqué sur leur dossier être fortement intéressé par une mobilité au Canada et/ou au Québec. »
Source : RTBF
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[ap_column span= »2″]Taux de chômage au Canada[/ap_column]
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[ap_column span= »2″]Colombie-Britannique[/ap_column]
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[ap_column span= »2″]Ontario[/ap_column]
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