Voilà déjà trois ans et trois mois que nous nous sommes installés près de Montréal en famille.
Cet été, nous avons enfin reçu notre résidence permanente après un parcours périlleux (voir mon précédent récit!).
Désormais résidents permanents, il nous a fallu demander un nouveau NAS, ainsi que de nouvelles cartes d’assurance maladie. Un point positif : mon permis de travail ne dépend plus de celui de mon mari et ça c’est rassurant. Plus que trois autres années et nous pourrons prétendre à la citoyenneté! Ça semble encore loin et compliqué. Mais je compte bien rester au Canada. Il y a encore tellement d’endroits que je n’ai pas encore eu le temps de visiter. Il me tarde.
Pour information, dans le calcul de notre période de résidence au Canada, seules les quatre dernières années précédant la date de présentation de la demande sont prises en considération. Chaque jour passé au Canada avant d’obtenir le statut de résident permanent compte seulement pour une demi-journée. Par contre, chaque jour passé au Canada après avoir obtenu le statut de résident permanent compte pour une journée entière. Toutes absences du Canada (vacances) ont des conséquences sur le calcul également. Alors sortez les calculatrices !
Pour fêter cela, nous sommes rentrés cet été en France quelques semaines, en vacances. Je suis revenue avec un seul constat : la France ne me manque pas. Mon mari lui est plus sceptique quant à lui car il a du mal à supporter les longs hivers plein de « marde blanche », pour reprendre ses termes…
A la fin de l’été, notre ainée est (enfin) rentrée en maternelle. Il faut savoir qu’ici la maternelle commence seulement à 5 ans. Avant cela, les enfants vont à la garderie. Étant d’origine étrangère, bien que française, nous avons été contraint d’inscrire notre enfant dans une école publique francophone et non bilingue ou complètement anglophone. Bien sûr, nous aurions pu payer une maternelle privée à 10,000$ l’année, mais on trouvait cela un peu cher (rire jaune)…
Néanmoins, après 2 ans en garderie bilingue, nos enfants comprennent bien l’anglais et notre ainée est capable de faire des phrases courtes en anglais. C’est tout de même l’avantage de vivre autour de Montréal, on a beau être au Québec, ici les cultures se mélangent, et l’anglais fait partie de la vie quotidienne.
Je pense que notre insertion est faite. D’autant plus depuis qu’un couple d’amis cubain-québécois nous ont demandé d’être les parrains et marraines de leur nouveau-né! Je pense que c’est le signe d’une intégration réussie!
Prochain objectif? Je commence à réfléchir à nos prochaines vacances cet hiver : direction le Mexique, Riviera Maya! En effet, quand on habite en Europe on a tendance à voyager en Europe ou Afrique du Nord. Ici on visite le continent américain et on descend dans « le Sud ». On est déjà allé trois fois à Cuba, une fois en République Dominicaine et une fois à New York. Alors si comme moi vous aimez les voyages et connaitre de nouvelles cultures, je vous conseille l’expatriation qui vous ouvre de plein nouvelles possibilités!
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