Tu Parles-tu québécois ?
Allo !
A force de penser à ma chronique, j’ai pas dormi de la nuitte (nuit) et je me suis dit que j’vas (vais) me lever tantot (tout à l’heure) pour l’écrire. Finalement j’ai attendu que le facteur soit passé pour chercher la malle (boîte aux lettres), vieux reflexe de l’attente du visa ….
J’ai l’gout (envie) de vous parlez québecois aujourd’hui. C’est maintenant ou jamais car j’commence à pogner (attrapper) le langage et y a des fois ou je ne sais plus ce qui est franco-francais ou pas. Mais ca fait plaisir pareil (quand même) car c’est un pas de plus dans l’intégration ! Eux-autres (eux, les québecois), icitte (ici), ils utilisent les mêmes mots francais la plupart du temps mais ils portent une autre signification. C’est parfois mêlant (embrouillant) ! Ça pas d’allure (mince, j’ai oublié la traduction de cette expression mais vous comprenez ce que je veux dire, hein ?) comme des fois j’comprends complètement autre chose ! T’es mieux d’comprendre l’affaire (Il vaut mieux que tu comprennes le truc. Affaire veut aussi dire problème) si tu veux pas être « toute fucké », parce que les autres s’en sacrent (fichent) que tu ne catches (comprennes) pas. C’est ben niaiseux !
De l’autre bord (côté) de l’Atlantique, je ne sais pas tu arriveras à comprendre toute cette patente (chose, truc) et tu vas être ben tané (fatigué) car tu comprendras rien pantoute (du tout) en arrivant. Surtout, il faut pas que les Quêbecois se sentent insultés (vexés) de se faire répéter ou corriger. Dans ce cas, ils te diront : « ben lâ lâ, ça pas d’bon sens (c’est pas normal), toujours en train d’chialer (râler), c’te maudit francais ! » Ce serait ben plate (embêtant, dommage) qu’ils pognent les nerfs (s’énervent) ! En tout cas (« bref », prononcez très vite !) !
Y a un truc à savoir ; t’es mieux de comprendre l’anglais si tu veux comprendre le québecois. Par exemple, si je te dis « j’feel pas ben », tu comprends « je ne me sens pas bien ».
Une chose est sure, les Québecois sont de grands voyageurs. S’ils habitent à 15 km de leur travail, ils ne font pas la navette tous les jours, « ils voyagent » !
Je trouve la langue québecoise riche et vivante par exemple (en revanche). Bien qu’on ne s’inquiete guère de la grammaire. Chapeau aux Quebecois qui ont le mérite de parler encore le français alors que l’histoire et le contexte géographique ne favorisent pas pantoute l’émancipation de la langue de Molière. Mets-en (en effet) !
C’est bon d’abord (ok)! Je pense avoir fait le tour des mots que je voulais insérer dans mon texte même s’il en reste une belle panoplie. S’cusez si le fil conducteur n’est pas très instructif, c’était pas le but !
Impatience
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