Un Québécois en France, Bilan du premier mois…
Mon cher et tendre est arrivé le 29 octobre 2005 à CDG Paris avec un PVT d’un an.
Pas de contrôle à l’arrivée, il a récupéré ses bagages et nous avons fondu en larmes (non en fait J’AI fondu en larmes) dans le hall d’arrivée de l’aéroport. Une douce sensation de retrouvailles…
Après une visite de 5 jours de Paris, et une rencontre du forum , direction en TGV deux étages flambant neuf Marseille. Il fait beau, il fait chaud, mon québécois ronronne de plaisir.
Les premiers temps ont demandé des réajustements. Le temps de retrouver nos marques, de nous retrouver et notre couple est reparti de plus belle. Rencontre des amis, de la famille. Découverte du nouvel environnement.
Puis vient le début des démarches administratives et autres: compte bancaire, interim, assurance…
-Compte bancaire: nous nous sommes rendus à la poste et permettez moi le jeu de mot: c’est passé comme une lettre. Juste besoin de la page visa du passeport, quittance de loyer (ou certificat d’hébergement+ pièce d’identité de la personne qui fait le certificat). Pas de dépôt minimum, carte de retrait et de paiement, chéquier, consultation sur Internet, RIB en moins d’une heure!
-Assurance: mon chum n’avait pas pris de responsabilité civile au QC car on pensait le faire passer sous celle de l’habitation, mais comme il n’est pas rattaché fiscalement au domicile marche pas. Se renseigner cependant avant parce que certaines grandes assurances le font (AXA par exemple, mais aussi apparemment la MAAF…)
– Interim: les PVTistes canadiens ont droit juste à des CDD et des missions d’interim (pas de CDI). On est donc parti à ADECCO pour l’inscrire. Alors un conseil: si comme nous vous tomber sur une madame (LA madame comme on dit entre nous tellement elle a fait preuve de mauvaise foi, pire qu’une fonctionnaire française frustrée puisqu’elle est même PAS fonctionnaire… et que les fonctionnaires qu’on a rencontrées étaient plus aimables et compétentes qu’elle!) qui vous dit que votre ami ne peut pas travailler parce que sur son visa y a pas écrit que c’est un permis de travail et que quand vous lui dites que c’est un permis vancance TRAVAil, elle vous regarde genre « toi t’es qu’une gamine et tu dis n’importe quoi » et qu’elle vous envoie à la direction départementale du travail pour obtenir un permis de travail, ne vous démontez pas. Faites là appeler la fameuse DDT pour un accord d’échanges de jeunes de type 2e qui cherche à s’inscrire en intérim. Ils lui passeront un bon savon en disant que ce permis permet de travailler et que le permis de la DDT ne pourra être fourni que lorsqu’un contrat de travail aura été émis pas avant.
Bref avec cette bêtise, une chance de boulot s’est envolé…Mais on est ensemble alors on garde le sourire.
Bref, battez vous toujours contre l’ignorance des gens, n’ayez pas peur de leur amener les textes des accords même parfois, et d’insister si vous savez être dans votre bon droit!
En dehors du côté rébarbatif de l’administratif, y a aussi les délices de la découverte de l’Hexagone: amenez votre québécois (un tendre animal comme on les aime ) au supermarché. Précisément rayon fromage. Et regardez le les yeux grands écarquillés sur les prix du fromage, la quantité de rayons de produits laitiers . Dirigez le ensuite doucement vers le rayon des vins. Une petite visite aux côtes du rhône et aux bourgogne devrait suffire à lui faire dire un tabarnak ça a pas de bon sens le prix au QC…Mon ange, on repart plus au QC!
Mais surtout achevez le avec le beurre de pinottes, rayon spécialités étrangère en général, et là vous aurez droit à un: ‘stie mais c’est bien cher! Non je retourne au Québec ! (ouf mon coeur je comptais bien sur ça ).
Puis aussi le lait tiens: une chose que de nombreux québécois m’ont dit en revenant ou en arrivant en France. Notre lait est dégueu (comparé à celui du QC je suis d’accord) et ils arrivent vite à regretter leur lait. Alors pour pallier un peu, mais pas totalement malheureusement, pensez au lait frais. Ça se trouve dans les rayons lait des supermarché, mais vous ne verrez qu’une minuscule tablette. Nous on prend du Grand lait, Candia. Inconvénient: le prix et la durée. 36 heures seulement. Mais vu les quantités qu’engrage mon québécois, on peut en prendre par 2L, c’est fini dans les temps.
Pour le moment voila ce que je peux vous en dire. Oh y aurait bien d’autres points de comparaison: le prix du pastis, les raclettes à volonté ou même le quotidien gratuit Métro mais ce sera pour plus tard peut-être…
Petiboudange
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