Cette commission qui s’ouvre aujourd’hui a pour but de déterminer le nombre d’immigrants québécois que devrait accueillir la Belle Province dans les deux prochaines années. En 2006, 44 700 immigrants se sont installlés au Québec, 43 300 en 2005 et 44200 en 2004. Pour chaque année entre 2008 et 2020, cinq scénarios sont sur la table: Québec pourrait réduire à 40 000 par année le nombre de nouveaux arrivants, le maintenir aux environs de 46 000, ou l’augmenter soit à 50 000, 55 000, ou 60 000.
Ce débat se déroule au moment même où une autre commission, présidée par le sociologue Gérard Bouchard et le philosophe Charles Taylor, se penche sur les accommodements raisonnables que les Québécois devraient accepter face aux minorités qui s’établissent au Québec.
Le Québec accueille des immigrants depuis de nombreuses décennies pour des raisons économiques, linguistiques et démographiques. La population québécoise âgée de 65 ans et plus a grimpé de 8,8 pour cent à 14,1 pour cent depuis 1981. Au même moment, le taux de fécondité a atteint des niveaux inquiétants, soit 1,4, avant de remonter légèrement à 1,6 récemment.
Enfin, le gouvernement voudrait que plus d’immigrants se rendent en région, au lieu de s’installer systématiquement à Montréal et sa région. En janvier 2007, on comptait 17,8 pour cent d’immigrants résidant en dehors de la région métropolitaine de Montréal. À l’extérieur de Montréal, on les retrouve principalement en Montérégie, à Québec, en Estrie et en Outaouais.
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