Selon une étude de Statistique Canada, de 2001 à 2006, le nombre d’union mixtes au Canada a augmenté de 33,1 %, atteignant 289 400 couples en 2006 au pays.
De ces unions libres, environ 247 600 couples étaient composés d’une personne appartenant à un groupe de minorités visibles et d’une personne qui n’en faisait pas partie, ce qui représente 3,3 % de tous les couples au Canada.
Les 41 800 unions mixtes restantes représentaient les couples dont les deux personnes appartenaient à des groupes de minorités visibles différents.
Selon cette analyse, la proportion des unions mixtes augmente avec le temps passé au Canada. Parmi les gens de la première génération de Canadiens appartenant à un groupe nés à l’extérieur du Canada, seulement 12 % étaient en union mixte. Ces taux augmentent à 51 % à la deuxième génération et à la troisième génération à 69 %.
Dans l’ensemble, ce sont les Japonais qui ont la plus forte proportion de personnes dont le partenaire ne faisait pas partie de leur groupe de minorités visibles, derrière eux suivent les Latino-Américains et les Noirs.
En comparaison des autres couples, une proportion légèrement plus élevée de couples mixtes comptaient des enfants à la maison.
L’étude de Statistique Canada souligne que les unions mixtes sont un phénomène urbain. En 2006, 5,1 % des couples qui vivaient dans une région métropolitaine de recensement étaient mixtes, comparativement à 1,4 % des couples qui vivaient à l’extérieur de ces régions.
À Vancouver, 8,5 % des couples étaient mixtes, soit la plus grande proportion parmi les régions métropolitaines du Canada.
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